Ferrari va inaugurer deux nouvelles couleurs à son catalogue de voitures de route, en l’occurrence deux bleus rendant hommage à deux périodes de l’histoire de la F1. Pour fêter cela, la livrée des SF-24 de Charles Leclerc et Carlos Sainz au Grand Prix de Miami se parera elle aussi de bleu.
Jusqu’en 1974, les combinaisons des pilotes et des mécaniciens de Ferrari en Formule 1 étaient bleues (voir photos ci-dessous). Plusieurs nuances de bleu ont été utilisées entre les années 50 et les années 70, et c’est à cela que la marque rend hommage avec ses deux teintes, Azzurro La Plata et Azzurro Dino.
L’année 2024 marque les 70 ans de présence de Ferrari aux Etats-Unis, mais aussi les 60 ans des deux seules courses que Ferrari ne disputa pas en rouge en championnat du monde. En effet, le bleu et le blanc du North American Racing Team furent utilisés pour les deux dernières manches de la saison 1964 (photos la F1 blanche et bleue), après une brouille avec la fédération italienne dont Ferrari utilisait la couleur rouge.
Le NART utilisait parfois le bleu en combinaison avec le rouge, et c’est ce que va reproduire la Scuderia à Miami. Ferrari va faire toute une série d’événements aux USA, avec la présence de deux 296 GTS arborant deux livrées basées sur ces deux teintes (voir photos ci-dessous).
Le bleu présent régulièrement grâce à un sponsor ?
Ferrari pourrait avoir un logo bleu sur ses futures monoplaces grâce à l’arrivée d’un nouveau sponsor titre. Le géant de l’informatique Hewlett-Packard, aussi connu sous le nom de HP, pourrait en effet devenir le partenaire principal de la Scuderia.
L’accord aurait été signé par Philip Morris, qui a toujours des liens avec Ferrari malgré son absence sur les carrosseries des monoplaces depuis l’arrêt du partenariat avec son initiative Mission Winnow.
Sport Business et d’autres sources concordantes révèlent que l’accord entre Ferrari et HP pourrait valoir celui liant Red Bull à Oracle. Cela représente une rentrée financière de 50 millions de dollars par an.
De quoi permettre de payer le salaire de Lewis Hamilton, qui sera la nouvelle recrue de Ferrari à partir de 2025 et qui, sans aucun doute, coûtera plus cher à l’équipe que Carlos Sainz. Le salaire n’étant pas compris dans le plafond budgétaire, la présence de gros sponsors aide forcément à les payer.