Au Grand Prix d’Abu Dhabi, la priorité de Ferrari sera de décrocher la deuxième place du championnat des constructeurs. Elle possède actuellement 19 points d’avance sur Mercedes F1, qui reste sur un doublé très convaincant au Brésil, et n’aura donc pas le droit à l’erreur pour s’éviter une grande déception.
Sur le circuit de Yas Marina et dans le cadre des règlements introduits cette saison, la Scuderia fera rouler son pilote de réserve Robert Schwartzman en EL1, comme c’était déjà le cas il y a quelques semaines à Austin. C’est cette fois Carlos Sainz qui cèdera le volant de sa F1-75, Charles Leclerc l’ayant fait aux Etats-Unis.
Une fois le weekend du Grand Prix terminé, Ferrari participera comme toutes les autres équipes à la journée d’essais d’après saison du mardi. Schwartzman sera de nouveau au volant réservé à un jeune pilote, tandis que Leclerc et Sainz se partageront le volant de l’autre voiture. Pirelli fera tester ses pneumatiques 2023 durant cette journée.
Plus difficile de comprendre les pneus depuis que le tracé a été modifié
Pour évoquer le défi du weekend d’Abu Dhabi, Ferrari a fait appel à Riccardo Adami, l’ingénieur de course de la voiture de Carlos Sainz. Ce dernier explique notamment le travail qui attend Robert Schwartzman en EL1.
"Ce tracé a beaucoup changé l’année dernière, les modifications apportées ont d’ailleurs rendu les dépassements plus faciles. C’est en revanche devenu encore plus difficile de comprendre le comportement des pneus et de définir le niveau d’aileron à utiliser."
"Il sera intéressant d’avoir Robert durant les EL1, c’est toujours agréable de voir l’enthousiasme et l’approche d’un jeune pilote en F1. Nous lui offrirons ainsi une opportunité d’apprendre, de comprendre et de tester différentes choses qui seront ensuite utiles à Carlos et à Charles durant le reste du weekend, puis pour le développement de la voiture de l’année prochaine."
Ancien de Ferrari, Vettel va tirer sa révérence
Riccardo Adami a également rendu hommage à Sebastian Vettel, qui a disputé six saisons chez Ferrari et qui prendra sa retraite de la Formule 1 à l’issue du weekend.
"Il y a tant de bons souvenirs avec Seb, tant sur la piste qu’en dehors. C’est difficile d’en retenir seulement quelques uns ! Je n’oublierai certainement jamais sa victoire épique à Monza en 2008 avec Toro Rosso et un moteur Ferrari."
"Il y a aussi eu cette victoire inattendue dès sa deuxième course pour l’équipe en Malaisie en 2015. Il y a eu de nombreux podiums et victoires en 2017 et 2018 où, malgré une voiture plus lente, nous étions parvenus à poser problème aux Mercedes pour les titres mondiaux."
"Seb a beaucoup apporté à l’équipe en termes de méthodologie, d’attention aux détails, il poussait à tous les niveaux pour que l’équipe progresse. Nous avons mis beaucoup d’efforts dans le développement du simulateur et c’est maintenant un bien meilleur outil qu’à l’époque."