Le directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, a révélé qu’il avait toujours une relation "étroite" avec Lewis Hamilton au milieu des spéculations sur l’avenir du pilote Mercedes F1.
Selon ces dernières, le président de Ferrari, John Elkann, a personnellement contacté Hamilton au sujet d’un transfert à la Scuderia. Mais un non "poli" a été renvoyé en retour par le Britannique.
Hamilton est en fin de contrat avec Mercedes à la fin de la saison et son avenir a été un sujet brûlant tout au long des derniers mois.
Dans une interview pour La Gazzetta dello Sport, Vasseur évoque cette spéculation qui lie constamment Hamilton à Ferrari.
"Je lui parle à chaque Grand Prix, il a couru pour moi il y a vingt ans et nous sommes toujours proches. Je l’ai aidé quand il est allé chez McLaren au début de sa carrière en F1 et nous nous parlons de temps en temps."
"Il est clair que si on nous voit ensemble dans le paddock, une agitation se produit."
Quant à ce que Lewis Hamilton pourrait apporter de plus à Ferrari, Vasseur reste sur la réserve et le politiquement correct, admettant qu’il aurait clairement des atouts à faire valoir hors piste.
"Je ne veux pas le comparer à nos pilotes, ça n’aurait pas de sens. Mais l’apport d’un pilote de haut niveau n’est pas que du pilotage, c’est aussi de la technique, de la stratégie, de l’aide à l’embauche d’un ingénieur."
"Et dans ce cas, si vous avez Hamilton, [Max] Verstappen mais aussi [Charles] Leclerc, c’est plus facile. Tous ceux qui travaillent en F1 sont passionnés par la course, ils aiment travailler avec des champions."
La campagne 2023 a été terne pour Ferrari, ne remportant que trois podiums lors des 12 premières courses de la saison.
Vasseur a confirmé que le développement en soufflerie s’est arrêté pour la SF-23, mais que Ferrari introduira des améliorations au Qatar ou à Austin.
"Pour cette saison, nous avons arrêté le développement en soufflerie fin juillet, mais nous avons des pièces déjà approuvées et en chantier que nous emmènerons au Qatar ou à Austin. Pour la voiture de 2024, nous sommes encore aux concepts philosophiques."
"Les chiffres disent qu’il faut être agressif dans le projet mais avec les simulations et les équations on est déjà au maximum. Il faut penser différemment, trouver des marges grâce auxquelles les pilotes peuvent rouler sans toujours être à la limite."
"Et de toute façon, la date limite pour la nouvelle voiture n’est pas la fin de l’année. Nous devons être prêts pour Bahreïn en mars. Nous avons encore de nombreux mois devant nous."