Ferrari a lancé sa saison 2022, dans un cadre de renouvellement entier du règlement. Outre le plafond budgétaire qui entame sa deuxième année, ainsi que le règlement technique de la F1 revu à 100%, les équipes vont découvrir un nouveau format de week-end.
Celui-ci supprime la journée médias du jeudi, réduite et ramenée au vendredi matin, alors que les essais libres du vendredi se dérouleront l’après-midi. Cela doit notamment aider les employés à supporter le plus long calendrier de l’histoire de la F1, comme l’explique le directeur sportif de Ferrari.
"On a fait des changements au format des week-ends. On a essayé avec les autres équipes, mais aussi avec la FIA et la Formule 1, de nous assurer que le week-end soit un peu plus court, afin que nous puissions mieux digérer ce calendrier 2022 avec 23 courses" indique Laurent Mekies.
"Les séances du vendredi sont reculées l’après-midi, de manière à permettre aux équipes d’arriver un peu plus tard sur les circuits. Un autre exemple est le couvre-feu que la F1 impose aux équipes, qui nous obligera à quitter le circuit plus tôt, pour que les gens du paddock puissent vivre des week-ends avec moins de stress."
Et avant d’aborder ce marathon de 23 courses en huit mois, Ferrari fait en sorte que ses employés se sentent bien. L’équipe est consciente de l’importance du bien-être de ses troupes, et leur a même concocté un programme spécial.
"Tout d’abord, Ferrari a toujours mis ses employés au centre de l’attention. C’st avec cette ADN que l’on abord la saison avec 23 courses, savoir ce que l’on peut faire pour les gens. Ensuite, ce sera évidemment un avantage compétitif, de pouvoir garder les gens frais et en forme."
"Si l’on met tout cela ensemble, on leur a mis en place un programme depuis l’an dernier, leur permettant de rester dans les meilleures conditions possible avant la saison, pendant la saison et après la saison, afin de rendre la saison possible pour eux et pour notre sport."
Ferrari a redoublé de vigilance après le Covid-19
La F1 essaie de sortir petit à petit de l’ère du Covid-19, qui a décalé la saison 2020 et perturbé l’exercice 2021. Chez Ferrari, Mekies et l’équipe ont tenu à s’assurer que chacun pouvait reprendre sa vie sans aucun risque sous-jacent.
"La pandémie a eu un impact énorme sur notre sport, compte tenu de l’échelle de ce à quoi nous avons assisté. Nous étions fiers d’être le premier sport international à reprendre ses activités."
"Pour Ferrari, ça a été traversé avec une seule priorité : les gens qui composent l’équipe. La première chose qu’on s’est demandé, c’était de savoir si nous étions capables de garantir des opérations sûres."
"Nous avons travaillé avec les autres équipes, la FIA et la Formule 1, pour établir un ensemble de règles qui sont devenu le protocole de sécurité sous lequel on opère actuellement. Ca a très bien fonctionné pendant deux ans."
"Nous avons prouvé que nous pouvons rouler autour du monde dans des conditions très difficiles. Mais nous sommes aussi conscients qu’il n’y a aucune marge pour que l’un d’entre nous ne relâche son attention. Nous allons débuter cette saison dans cet état d’esprit, en espérant que ça s’améliore rapidement, tout en restant conscients du fait que l’on doit faire attention aux gens."