Les longues lignes droites de Mexico souriront-elles, comme cela est à prévoir, à la Scuderia Ferrari ? L’équipe italienne sera-t-elle ainsi capable de reprendre sa marche en avant, en cette deuxième moitié de saison plus fructueuse pour elle ?
Sebastian Vettel n’ignore cependant pas que le tracé mexicain compte nombre de pièges, causés en particulier pour l’altitude élevée du circuit (2200 mètres).
« Courir à haute altitude a des conséquences sur le comportement de la voiture. Nous pilotons avec le maximum d’appui au niveau des réglages, mais la densité de l’air est en fait très faible et les voitures produisent donc très peu d’appui. »
« Dans les longues lignes droites, je pense que nous pourrons voir les vitesses de pointe les plus élevées de la saison. Il sera donc difficile d’aborder les virages, avec ce peu d’appui physique sur la voitures. La voiture bouge beaucoup, et il est difficile de faire fonctionner les pneus, et en fait de faire fonctionner toute la voiture et d’en obtenir le bon ressenti. »
« Le tour est court, mais il n’est pas facile. Ces dernières années, nous avons été sur une pente ascendante à Mexico, même si Red Bull a été l’équipe à battre. Mais les écarts entre nous se réduisent, donc voyons ce qu’il en est cette année. »
Charles Leclerc, dans l’autre Ferrari, est aussi un des favoris de ce week-end.
« Le circuit de Mexico est assez inhabituel. Nous courons à une altitude si élevée. Les équipes essaient donc de mettre autant d’appui que possible sur la voiture. En dépit de cela, le comportement d’une F1 semble toujours étrange et l’adhérence est extrêmement faible. »
« J’ai couru en EL1 et aussi durant un week-end de course ici, donc cette piste est toujours assez nouvelle pour moi. J’apprécie vraiment d’y piloter, surtout parce que les murs sont si proches, c’est quelque chose que j’aime comme pilote. L’ambiance est aussi incroyable, et piloter dans le stadium est vraiment unique, parce que vous pouvez voir tous les fans dans les tribunes. »
Enfin, Mattia Binotto, le directeur d’écurie, affiche clairement les ambitions de Ferrari pour ce week-end : la victoire, et rien d’autre. Une ambition qui contraste avec la prudence coutumière de Toto Wolff chez Mercedes…
« Après deux courses lors lesquelles nous aurions pu mieux faire, nous arrivons à Mexico en étant déterminés à gagner. Nous viserons notre 6e pole consécutive, avant de chercher à la convertir en victoire. »
« Le circuit a plein d’éléments à retenir. Certains sont liés au fait que nous courons à 2200 mètres au niveau de la mer. Il est donc vraiment complexe de trouver les bons réglages sur le plan du châssis comme de l’unité de puissance. »
« Le circuit comporte une variété de virages et de longues lignes droites qui nous permettent, année après année, de battre les records de vitesse de pointe. Le compromis nécessaire, entre avoir une bonne vitesse de pointe et assez d’appui dans les virages, dicte les réglages aérodynamiques que nous adopterons ce week-end. »