C’est assez rare pour être signalé mais l’unité entre les autorités de la F1 - Liberty Media et la FIA - est menacée par un différend financier sur les sprints.
Comme nous vous le rapportions, la Commission de la Formule 1 s’est réunie à Londres cette semaine, sous la présidence du nouveau président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem. À l’ordre du jour figurait le désir du directeur général de la F1, employé par Liberty, Ross Brawn, d’augmenter le nombre de week-ends de course sprint pour 2023 de trois à six.
Dans un communiqué publié après la réunion de mardi, la FIA a admis non seulement que le format de l’année dernière avait été "populaire auprès des fans et des parties prenantes", mais que "la Formule 1 et les équipes sont en faveur d’une extension à six sprints" pour 2023.
Cependant, la FIA a également émis une réserve.
"Tout en soutenant le principe d’un nombre accru de sprints, la FIA évalue toujours l’impact de cette proposition sur ses opérations et son personnel en bord de piste, et fournira ses commentaires à la Commission."
En réalité, il y a un différend sur l’argent perçu par la FIA pour ces courses, plus exigeante en termes d’organisation.
La FIA, par l’intermédiaire de son nouveau président, a ainsi demandé une rallonge supplémentaire. Mohammed Ben Sulayem voudrait de 30 à 50% en plus de compensation par épreuve sprint pour pouvoir en organiser six.
La question est de savoir comment le problème sera résolu, car la direction de la Formule 1 trouve que la demande de Ben Sulayem est "pour le moins déraisonnable" selon certaines sources à la FOM.
Un porte-parole de la FIA confirme : "nous sommes en principe favorables à davantage de courses sprint, mais nous étudions toujours l’impact que cela aura sur le personnel et notre travail sur les circuits."