Dans un an, « F1 » sortira sur les écrans. Il s’agit du film tant attendu par les fans de la discipline, avec Brad Pitt comme acteur principal (aux côtés de Damson Idris).
Nous suivrons les aventures d’APXGP, la onzième équipe du plateau, en grande difficulté, et alors que Pitt décide de chapeauter le jeune Idris…
Si Apple soutient le film en coulisses, un homme en particulier a joué un rôle décisif pour faire naître le projet : un conseiller de luxe, Lewis Hamilton.
« Tout commence avec Lewis » a ainsi confirmé récemment, à Deadline, le co-producteur Jerry Bruckheimer.
« De Lewis, nous sommes passés à Mercedes, de Mercedes, nous avons obtenu la voiture ; donc si vous le faites ainsi, de la bonne manière, ce n’est pas aussi difficile que vous le pensez. Ensuite, nous sommes allés voir Stefano [Domenicali, PDG du groupe Formula One], nous sommes allés voir Mohammed Ben Sulayem, [président de la FIA], nous sommes allés voir les directeurs de chaque écurie. »
Lewis Hamilton est aussi le conseiller technique du film F1. Mais en quoi consiste son apport en particulier ?
Kosinski, le réalisateur du film, a livré quelques détails sur l’implication réelle du pilote Mercedes F1… et qu’il connaît depuis au moins Top Gun.
« C’est la première personne que j’ai contactée il y a trois ans. Je savais que pour que le film soit aussi authentique que possible, il fallait un membre de l’équipe qui le vive jour après jour. »
« Lewis a été un partenaire incroyable ; il saute sur les réunions Zoom avec moi entre les courses pour passer en revue le scénario, ligne par ligne, virage par virage, vous savez, composé de pneu par composé de pneu, pour s’assurer que nous obtenions tous les détails corrects. En outre, il a également son mot à dire sur le plan de la créativité et de l’histoire. »
Un film à rentabiliser
Même si les réalisateurs ont démenti le budget global de 300 millions de dollars qui a circulé (à lire ici), pour être rentable, le film F1 devra néanmoins faire un carton dans les salles aux USA. Or, en dépit du succès de Drive to Survive, la F1 reste moins populaire que l’IndyCar chez l’Oncle Sam. Cela n’inquiète-t-il pas Kosinski, le réalisateur ? Comment plaire à la fois aux néophytes et aux puristes du sport ?
« La Formule 1 est en quelque sorte le summum du sport automobile, donc je pense qu’au cours de l’année prochaine, nous essaierons certainement de faire passer le message. Mais en fin de compte, nous faisons un film qui, si vous n’avez jamais assisté à une course ou si vous n’y connaissez rien, vous offrira quand même une belle histoire et vous en apprendrez beaucoup sur le sport en le regardant. »
« Je suis sûr que les gens ne sont pas allés voir Top Gun en tant qu’experts de l’aviation navale, mais en regardant le film, nous nous sommes assurés que vous compreniez surtout les enjeux émotionnels, mais aussi juste assez de choses sur le monde pour que vous puissiez comprendre ce qui se passe. Nous faisons la même chose ici. »
L’aspect humain sera aussi au centre du film : on peut s’attendre à ce que Brad Pitt et son coéquipier aient quelques bisbilles hors piste et en piste, poursuit le co-producteur Jerry Bruckheimer.
« C’est le seul sport où votre coéquipier est aussi votre concurrent, et c’est un drame en soi. Pensez-y : vous vous battez avec votre propre coéquipier pour une place sur le podium. Et tout ce que nous utilisons dans le film s’est réellement produit lors d’une course de F1. Personne ne peut dire : "Cela n’arrivera jamais". C’est arrivé. »
« Pour les inconditionnels, qui connaissent vraiment les courses, ils vont se trouver à l’intérieur d’une course et assister à des événements qui se sont produits, du point de vue de nos personnages. C’est un tour de magie amusant à réaliser, je pense que les gens vont s’en donner à cœur joie. »
Même si le film est coproduit par Apple, il sera diffusé dans les cinémas, notamment avec la technologie IMAX. Ce qui avait toute son importance pour Kosinski...
« Le film est tourné pour le grand écran et il y aura une version IMAX qui comprendra plus d’une heure en format IMAX, c’est-à-dire en plein écran, ce qui permettra d’obtenir une image plus large. Nous l’avons toujours envisagé comme un film destiné aux salles de cinéma. Quant à savoir quand et où il sera diffusé, je pense que c’est encore à déterminer, mais la seule façon de le voir lors de sa première sortie sera dans les salles de cinéma. »