Lewis Hamilton est encore sous contrat jusqu’à fin 2020 avec Mercedes. Finira-t-il sa carrière au sein de l’équipe allemande ? Ou sera-t-il tenté par un défi inédit, comme par exemple enfiler la combinaison rouge ?
Dans le paddock de Monza, le pilote Mercedes a forcément été interrogé par des journalistes italiens désireux d’en savoir plus sur ses intentions : rouler chez Ferrari, est-ce totalement inconcevable aujourd’hui pour Lewis Hamilton ?
« Je ne sais pas si c’est une question de tentation. C’est une question de savoir si cela fait partie de mon plan de jeu. Je ruine souvent les espoirs de victoire de Ferrari mais cela n’empêche pas, quand je viens en Italie, de voir des fans des Rouges me demander de venir ! »
« On m’a demandé ce que je ressentirais si je devais finir ma carrière sans avoir un jour roulé pour Ferrari. Et honnêtement, quand vous faites partie de Mercedes, vous faites partie d’une famille pour la vie. Regardez Stirling Moss. Même Fangio est aussi toujours honoré dans cette famille. Vous faites partie de l’histoire Mercedes. Et ils prennent soin de vous pendant le reste de votre vie. C’est important pour moi. La loyauté est quelque chose de vraiment, vraiment crucial. »
« Mais y aura-t-il un moment dans ma vie où j’aurai envie de changer quelque chose ? Alors ce pourrait être, potentiellement, une option. Pour le moment, je ne sais pas. »
Ces considérations de moyen terme ne détournent cependant pas Lewis Hamilton de son objectif de court terme : empêcher une victoire de Ferrari à domicile, ce week-end à Monza. Ce ne sera pas aisé, puisque l’unité de puissance Ferrari, déjà dominatrice, recevra une nouvelle évolution.
« Ce sera très, très dur ce week-end » confirme le pilote Mercedes. « La météo sera un peu changeante, donc ce pourrait être aussi un peu plus facile ou pas en fonction. J’espère que la course sera serrée, comme à Spa. J’espère qu’on aura une bataille durant la course, pas seulement en se rapprochant dans le dernier tour. »
« Mais sur certains week-ends, nous avions pensé être derrière, et nous étions devant. Donc je ne sais pas vraiment où nous finirons, nous commencerons à en avoir une idée une fois que nous aurons roulé sur la piste. »
« Sur certaines courses, j’ai pu tirer davantage de la voiture - davantage que ce qu’elle voulait faire. C’est cela que j’aime. »
« J’ai l’expérience de la dernière course, où nous n’étions pas les plus rapides. Et j’ai pu faire une différence subtile entre les essais libres et la course. J’aborde Monza avec le même état d’esprit. Je vais essayer de piloter au-dessus du niveau de la voiture. Nous pourrions un peu surconduire, comme lors de la dernière course où nous n’étions pas vraiment plus rapides que Ferrari, et nous rapprocher de la voiture qui sera la plus rapide. »