Les courses de Formule 1 sont réputées pour le spectacle offert et pour les innovations technologiques déployées chaque saison. Cependant, derrière cette scène attrayante, se posent certaines questions, notamment celle concernant l’écologie. L’on se demande si la Formule 1 a un réel impact sur l’environnement. Et si c’est le cas, quelles sont les éventuelles initiatives pour un sport plus vert ?
La Formule 1 est l’un des événements les plus consommateurs d’énergie fossile. Par conséquent, sa part d’émission de gaz à effet de serre est considérable. Par exemple, les monoplaces sont connues pour leur consommation importante de carburant. Selon les expériences, chaque voiture de course peut brûler jusqu’à 75 litres de carburant pour un parcours de 100 km.
D’après un récent rapport de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), la Formule 1 génère plus de 250 000 kg de CO2 en moyenne. Ce taux correspond à l’empreinte carbone de 150 véhicules particuliers. Vous trouverez plus d’informations dans cet article sur les détails.
Pour de nombreuses personnes, les monoplaces sont considérées comme étant la principale source des émissions de carbone en raison de leur consommation élevée de carburant. Une idée absolument fausse. S’il est incontestable que les voitures de course participent à la pollution environnementale, elles ne sont quand même pas les premières responsables. En effet, la part de pollution des monoplaces dans ce sport ne représente que 0,7 % des émissions totales.
Le premier facteur responsable de l’empreinte carbone de la Formule 1 est la logistique. Cette source génère environ 45 % des émissions de gaz à effet de serre. Lorsque l’on parle de la logistique, cela inclut le transport du matériel des différentes écuries et l’installation du vaste cirque de la F1.
Le voyage et l’hébergement du personnel contribuent à hauteur de 27,7 %. En plus, 19,3 % des émissions proviennent des produits rejetés par les usines. L’ensemble des autres événements organisés dans le cadre de la F1 engendre 7,3 % de l’empreinte carbone.
La transition énergétique touche presque tous les domaines et le secteur automobile n’y échappe pas. Contrairement à l’idée selon laquelle la Formule 1 ne fait pas assez pour diminuer ses émissions, différentes initiatives ont été prises par la FIA. Pour mieux comprendre les mesures engagées, cliquez ici.
Depuis 2014, les monoplaces sont équipées de moteurs hybrides pour réduire de manière significative la consommation de carburant et, par conséquent, les émissions de carbone. De même, la Fédération internationale de l’automobile s’engage à passer à l’utilisation des biocarburants d’ici à 2025. L’objectif est de voir les voitures rouler avec du carburant entièrement durable.
Enfin, le projet ambitieux vise à atteindre la neutralité carbone en 2030. Il s’agit d’un vaste plan qui implique la transformation des opérations logistiques, des activités sur piste et des déplacements du personnel. La F1 souhaite éliminer de ses événements l’utilisation des plastiques à usage unique et intégrer des matériaux réutilisables et recyclables.