Le nouveau pilote Alpine F1, Pierre Gasly, va démarrer sa saison 2023 avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Toujours crédité de 10 points de pénalité sur 12 maximum avant une course de suspension, le Français risque de manquer un Grand Prix s’il commet une faute assez importante d’ici la fin du Grand Prix d’Emilie-Romagne.
Gasly estime aujourd’hui que "4 ou 5 pilotes" risquent la même chose que lui si le système actuel de points de pénalité de la superlicence n’est pas révisé.
Lorsque le système a été introduit pour la première fois en 2014, il y avait 19 manches dans une saison. L’année prochaine verra probablement se dérouler 23 à 24 Grands Prix (le sort de la Chine étant toujours incertain) et six courses sprint, soit un total de 29 à 30 sessions de course.
"C’est 50% d’occasions de plus de se voir infliger des pénalités," ajoute Gasly. "Et nous avons des pénalités pour des choses stupides comme dépasser les limites de piste."
"J’espère vraiment que nous pourrons revoir le système au cours de l’hiver, car je ne crois pas que je ne serai pas le seul à avoir des problèmes si nous le gardons ainsi. Et ce sera dommage de voir quatre ou cinq pilotes bannis pour une course et d’avoir un championnat avec des gars qui ratent une course."
Comment Gasly va-t-il aborder son début de saison avec sa nouvelle équipe ?
"J’essaie de ne pas y penser, parce que je ne me vois pas comme un conducteur stupide ou dangereux. J’essaierai de faire attention à tous les points de pénalité stupides que vous perdez avec des procédures ou des trucs comme ça. De ce côté j’essaierai d’être au top. Mais mon approche de la course ne changera pas car elle n’est pas dangereuse."