Alors que trois pilotes se disputent le baquet Alpine F1, Pierre Gasly insiste sur le fait qu’il ne se soucie pas de savoir qui est son coéquipier tant qu’il est une "référence solide".
Alpine avait annoncé en mai dernier qu’Esteban Ocon quitterait l’équipe à la fin de cette saison, le Français devant signer pour Haas F1.
Mais alors que toutes les discussions initiales concernant son remplaçant oscillaient entre Valtteri Bottas, Jack Doohan et Mick Schumacher, le nom de Carlos Sainz a été ajouté à la liste, car son transfert tant évoqué chez Williams ne s’est pas concrétisé.
Flavio Briatore a mis sur la table un accord qui comprend une clause de sauvegarde pour 2026 au cas où l’une des grandes équipes ferait appel à lui.
Sainz n’est cependant pas pressé de décider de son avenir, car il ne se contente pas de réfléchir à ce que les équipes lui proposent pour 2025, mais il réfléchit également à ceux qui pourraient éventuellement avoir la vedette en 2026 avec les nouvelles F1 et les nouveaux moteurs.
Gasly ne se soucie pas du second baquet, "je veux juste le meilleur pilote possible" dit-il en Hongrie.
"Je veux le dire, oui, c’est quelque chose dont on discute en interne. Mais de mon côté, je m’en fiche, je suis juste l’un des gars les plus rapides et je veux toujours une référence solide dans le 2e baquet."
"J’ai eu de bons coéquipiers dans le passé et Esteban est fort, et j’espère que nous pourrons le remplacer par le pilote le plus fort et le plus rapide."
"Honnêtement, je ne suis pas prêt à me concentrer sur ces spéculations. Je suis prêt et disposé à donner le meilleur de moi-même à l’équipe, peu importe qui est à mes côtés."
"Je pense que l’équipe a de bonnes options et comme je l’ai dit, je veux le gars le plus rapide."
Le plus rapide ? Carlos Sainz, sur le papier, évidemment. Interrogé sur le fait de savoir s’il avait été parler à Sainz pour lui vendre le projet français, Gasly a admis que oui.
"J’ai fait ma part du travail et, au final, je crois au projet que nous construisons avec Alpine. Vous savez, je soutiens toujours l’équipe, mais maintenant, c’est à lui de prendre sa propre décision. Il connait Enstone, c’est déjà un atout."
La compétitivité actuelle n’est toutefois pas un argument très vendeur...
"Nous savons où nous en sommes en ce qui concerne la voiture. Nous n’avons pas vraiment progressé au cours des dernières courses. Nous savons comment l’optimiser. Bien sûr, d’autres, comme Haas par exemple, font de grands progrès. C’est tellement serré au milieu du peloton que l’ordre est en quelque sorte remanié à chaque fois qu’une équipe apporte une nouvelle pièce. Nous devons essayer, mais ce n’est pas facile de marquer des points tant que nous n’avons pas de nouvelles évolutions sur la voiture, ce qui, je l’espère, nous mettra un peu plus dans la course lorsqu’elles arriveront."