Pierre Gasly ne s’attendait pas à un miracle au Grand Prix d’Italie mais admet qu’il espérait mieux en termes de résultat.
Place cependant à Bakou ce week-end, un circuit qui devrait mieux convenir à Alpine F1 et son A524.
"En allant à Monza, nous savions qu’il nous serait difficile de répéter notre arrivée dans les points à Zandvoort, mais nous en attendions plus que la quinzième place en course," admet Gasly.
"Nous avons découvert un problème de freins après les qualifications et nous avons également eu un peu de marsouinage durant la course, deux sujets ayant affecté nos performances. Nous avons bien démarré au cœur du peloton, mais la course n’a pas tourné en notre faveur et nous savions qu’il serait compliqué de marquer des points."
"Il y a cependant du positif à retenir. Nous avons réussi à placer les deux voitures en Q2 sur un circuit qui ne nous était pas favorable et l’équipe a absolument tout donné pendant les arrêts aux stands. Nous avons eu beaucoup de choses à digérer et à comprendre avant de nous rendre en Azerbaïdjan."
"J’ai vraiment hâte de retourner à Bakou cette année. J’adore cet endroit, la piste est incroyable et chaque pilote a sa chance étant donné les risques."
"Il y a eu pas mal de moments chaotiques dans le passé, donc vous pouvez retirer beaucoup de bénéfices si vous évitez les soucis tout en sachant saisir votre chance. Le circuit me procure beaucoup d’adrénaline puisque l’on est toujours près du mur et des rails, en particulier dans la section très étroite du château."
"Le compromis est difficile à trouver sur les réglages de la voiture entre les virages lents, la surface bosselée et les deux longues lignes droites, mais nous essaierons de partir du bon pied vendredi pour mettre à profit ce week-end qui s’annonce chargé."