Pierre Gasly est heureux de revenir au Mexique pour disputer un Grand Prix, qu’il adore, même s’il n’y a pas connu la réussite qu’il espérait dans le passé. Il revient sur l’expérience qu’il avait connue l’an dernier.
"L’année dernière, j’ai fait un voyage en hélicoptère pour visiter une usine Honda et voir l’immense étendue de la ville de Mexico depuis les airs est vraiment impressionnant" se souvient Gasly.
"La ville semble s’étendre à l’infini. Le premier jour de votre arrivée, vous ressentez l’altitude, mais après cela, vous ne la remarquez plus. L’effet est plus important sur les voitures que sur les pilotes."
"Nous pouvons nous y préparer et nous entraîner, mais c’est plus compliqué pour le moteur. Le refroidissement des freins doit être surveillé et il y a moins d’appui aéro, donc c’est la voiture qui souffre plus que nous. Nous mettons beaucoup d’appui sur la voiture et vous remarquez que vous avez moins d’adhérence car l’effet aérodynamique est réduit, puisque l’air est moins dense."
"Ça peut donc être étrange, nous braquons l’aileron arrière au maximum mais la sensation que vous obtenez est très différente de ce à quoi vous vous attendriez normalement avec un tel niveau d’appui. C’est toujours très bien d’aller très vite en ligne droite car c’est toujours palpitant. Durant la course, je pense que nous devons voir certaines des vitesses de pointe les plus élevées de l’année."
Le Français, comme tous les autres pilotes, loue l’ambiance qui règne au Mexique pendant le GP : "Au-delà de ces aspects techniques, tout le week-end se déroule dans une ambiance étonnante. Je me souviens que l’année dernière, pendant la parade des pilotes, j’étais dans une voiture en train de suivre Sergio Pérez et c’était incroyable."
"Je ne crois pas avoir jamais entendu autant de soutien pour un seul pilote, avec des gens qui crient et qui applaudissent. C’était de la folie. Ce stade est tellement impressionnant, avec tout ce monde à l’intérieur. Et quand ils commencent tous à crier, ça donne la chair de poule."
"Quant à la piste, elle est assez lente avec beaucoup de virages lents, mais il y a aussi la section des esses au milieu de la piste, que je préfère. Pendant la course, c’est parfois délicat, surtout dans le premier virage où l’on peut se battre contre d’autres voitures."
Il espère avoir plus de chance cette année : "Je n’ai jamais eu beaucoup de chance, car j’ai toujours dû prendre des pénalités moteur, ce qui m’a fait chuter sur la grille, même si l’an dernier, je suis parti de la dernière ligne pour terminer dixième et marquer un point".