Le briefing des pilotes a duré des heures hier à Melbourne, avec de nombreuses mises au point du directeur de course de la F1 pour cette épreuve, Niels Wittich, dont une qui n’est pas passée inaperçue : un rappel qu’un pilote doit avoir également des sous-vêtements conformes aux normes de la FIA et, donc, ignifugés.
Lewis Hamilton admet d’abord avoir été surpris par ce briefing et les conditions dans lesquelles il s’est tenu, lui qui craint le Covid-19 après en avoir pas mal souffert fin 2020.
"C’était le briefing des pilotes le plus long de ma vie," explique le pilote Mercedes F1 aujourd’hui en Australie.
"Je cours depuis longtemps et ils n’ont jamais fait un briefing pilote aussi long. De plus, personne lors du briefing des pilotes ne portait de masque. Certains pilotes le portaient, mais la plupart des gens de la FIA ne le portaient pas, ce qui était pour moi... inconfortable."
"Et puis je ne comprends pas vraiment tous les points sur ces petites choses, comme les sous-vêtements qui vont être contrôlés. Parlons-nous vraiment de ce genre de choses ?"
Pierre Gasly a lui été beaucoup plus violent et cru dans ses paroles.
"Je ne ferai pas de commentaire là-dessus... Enfin, s’ils veulent vérifier mon cul, qu’ils n’hésitent pas, je n’ai rien à cacher. Ma bite, tout. Si cela les rend heureux, qu’ils n’hésitent pas."
Daniel Ricciardo a également été interrogé sur ce briefing et admet sa surprise.
"C’était la première fois que j’entendais parler des sous-vêtements ignifugés. Évidemment, nous portons des leggings si vous voulez l’appeler ainsi, mais nous n’avons pas de vrais sous-vêtements ignifuges, donc c’était juste plus une surprise. Je n’en avais jamais entendu parler."
"Si cela nous aide à rester un peu plus en sécurité dans ces situations, alors, bien sûr, j’investirai dans certains équipements. Mais je ne pense pas qu’ils les fabriquent. Ou du moins les personnes qui nous fournissent notre kit de course. Nous allons devoir en acheter d’autres. Et je suppose que ça va devra être du sur mesure bien sûr !"
Pour l’interdiction du port de certains bijoux, le rappel à l’ordre n’est pas un problème pour l’Australien.
"Si on nous dit de ne pas conduire avec une bague, je ne conduirai pas avec une bague. Cela ne me dérange pas. Et je ne suis pas non plus superstitieux, je n’ai pas de bracelet porte-bonheur ou quelque chose comme ça. Donc, si c’est dans votre intérêt de ne pas le porter, pour votre sécurité, je suis tout à fait d’accord avec ça."