Pierre Gasly a terminé troisième du Sprint en Belgique, au lendemain d’un gros remaniement au sein d’Alpine F1, qui a vu le départ d’Otmar Szafnauer, Alan Permane et Pat Fry, qui rejoindra Williams. Laurent Rossi avait lui aussi été écarté, et le pilote français ne commente pas ces changements, même s’il salue leur travail.
"Il est certain que les dernières semaines ont été très chargées pour l’équipe. Il m’est difficile de faire des commentaires sur quoi que ce soit" a déclaré Gasly. "J’ai rejoint l’équipe au début de l’année et c’est un grand pas à franchir quand vous entrez dans une nouvelle équipe et que vous devez travailler avec de nouvelles personnes."
"Et je dois dire que Laurent, Otmar, Alan, et même Pat que j’ai pu voir à l’usine, travaillent de la meilleure façon possible. Je pense qu’il est regrettable que cette saison ne se déroule pas aussi bien que nous l’avions prévu et que nous ne fassions pas les progrès que nous souhaiterions."
"C’est sûr que ça a été un peu difficile et avec tous ces changements, c’est beaucoup en ce moment. Mais oui, comme je l’ai dit, pour l’instant, je ne peux que remercier tous ces gens : Laurent, Otmar, Alan et Pat pour ce qu’ils ont fait au cours des six premiers mois et je leur souhaite le meilleur pour l’avenir."
Des "décisions délicates" pour la direction de course
Gasly était inquiet à l’idée de rouler à Spa ce week-end, et il est heureux de voir que la direction de course a été prudente, avec un Sprint raccourci par cinq tours de formation derrière la voiture de sécurité. Il reconnait que malgré cela, il n’était pas à l’aise quand la course a été lancée.
"La plupart du temps, vous ne pouvez comparer qu’avec votre position à ce moment-là, et j’étais en sixième position, et je suis presque sûr que lorsque vous êtes premier ou deuxième, c’est légèrement différent, et lorsque vous êtes à l’arrière, c’est probablement pire."
"Je ne voyais même pas à 10 ou 20 mètres devant moi. Vous espérez le meilleur, mais je ne me sentais pas en sécurité. Quand ils ont relancé, j’espérais vraiment que personne ne sorte de la piste ou n’entre en collision et ne soit arrêté au milieu de la ligne droite parce que nous savons évidemment ce qui s’est passé."
"Ce n’est pas vraiment une question de conditions parce que les conditions étaient praticables depuis le premier tour, mais le problème est la visibilité dans les projections. C’est tellement énorme quand ça sort de ces voitures, l’eau reste en l’air."
"J’étais en sixième place, je ne voyais rien, alors je ne peux qu’imaginer à quel point c’était mauvais à l’arrière du peloton. Et je voulais déjà m’arrêter directement pour les intermédiaires, c’était une motivation supplémentaire pour s’arrêter et avoir de la visibilité. Parce que vous ne savez pas ce qui peut arriver, donc oui, c’est une décision délicate."