La FIA a été pointée du doigt à plusieurs reprises par des pilotes ou des patrons d’équipe après le Grand Prix de Monaco, pour diverses décisions mais aussi pour la gestion du départ à 15 heures.
L’averse qui s’est déclenchée à quelques minutes du départ a chamboulé les cartes mais Lewis Hamilton estime que la FIA a été beaucoup trop prudente et a beaucoup trop reculé le départ.
Le sentiment est le même pour Pierre Gasly. Le Français soutient que le premier arrêt de la course était légitime mais elle aurait pu reprendre bien plus tôt et ainsi éviter 45 minutes de retard supplémentaires.
"Le premier drapeau rouge était, je pense, légitime parce qu’à partir de ma 17e place, je pilotais littéralement à l’aveugle, je ne pouvais rien voir, donc je pense que c’était la bonne décision. Mais, après ça nous aurions pu commencer plus tôt."
"Je n’ai pas compris pourquoi nous n’y sommes pas allés plus vite. J’étais prêt, c’était mouillé mais franchement gérable. La pluie, cela fait partie de la course. Si nous pouvons y aller, il le faut. Je n’ai tout simplement pas compris pourquoi nous avons tant tardé."
La FIA a-t-elle été trop prudente pour les pilotes ou s’agit-il des désaccords internes à la direction de course (révélés par Martin Brundle) ?
Quoi qu’il en soit Gasly est du même avis que Lewis Hamilton : "je ne pense pas qu’ils devraient remettre en question nos compétences. Je pense que cela fait partie de notre travail et de notre défi. Nos compétences sont mises à l’épreuve et c’est ce qui m’excite personnellement."