Pierre Gasly s’est lui aussi exprimé sur la reprise envisagée de la Formule 1, en Europe, au début de l’été.
Le scénario le plus probable est la tenue des premiers Grands Prix sans aucun fan dans les tribunes, à huis clos. Cela permettrait aux équipes de rouler sans faire prendre de risques au public et d’engranger des revenus importants pour leur survie et celle du sport.
"Si c’est la solution la plus ’safe’ pour tout le monde et que ça nous permet de reprendre le championnat plus tôt, je pense qu’il faut clairement le faire. Mais ça va être bizarre. Avoir 300. 000 personnes sur un week-end de Formule 1, ça rend l’atmosphère spéciale et incroyable," estime le pilote AlphaTauri dans un entretien avec Vosges Matin.
Le calendrier reste toutefois une inconnue. Il pourrait y avoir peu de courses comme beaucoup à la suite, selon l’évolution de la crise sanitaire dans les semaines et les mois à venir.
S’il y a moins de courses, cela ne ne change rien selon le Français car "tous les week-ends on arrive avec l’idée en tête d’obtenir le meilleur résultat. Qu’il y ait vingt, dix ou trois courses, l’approche et le travail en amont restent pareils. Après, plus on roule, plus on prend de plaisir. La dernière course, c’était le 1er décembre à Abu Dhabi. C’est vrai que l’attente est de plus en plus longue. Cette saison sera assez particulière."
Et s’il y en a beaucoup à enchainer, avoir soigné sa forme physique pendant le confinement sera essentiel.
"C’est pour ça qu’on a voulu se concentrer sur la préparation physique avec mon coach. À la reprise, ça va être très intense. On n’aura pas d’intersaison, tout va s’enchaîner avec un rythme de trois courses tous les quatre week-ends. On aura très peu de repos, de temps pour récupérer entre les Grands Prix. C’est pour ça que j’essaie de me préparer du mieux possible pour ne pas encaisser de fatigue sur les quatre, cinq mois de course qu’on aura."