Même si Pierre Gasly est en contrat avec Red Bull jusqu’à fin 2023, l’avenir du Français est plus que jamais dans les discussions de paddock, alors qu’arrive ce week-end son Grand Prix national.
Red Bull a récemment déclaré vouloir faire d’AlphaTauri une équipe sœur à Red Bull Racing, et non plus une équipe B. Nous avons posé la question au pilote français pour savoir si un avenir chez AlphaTauri pourrait être aussi attrayant qu’un retour chez Red Bull.
"Je pense qu’objectivement, ils ont des outils plus précis et plus efficaces, plus rapides aussi, et on ne pourra pas leur enlever" a déclaré Gasly à Nextgen-Auto.com.
"Même si l’envie est de grossir cette écurie, on ne pourra pas leur enlever toutes les infrastructures qui ont été construites sur les dix dernières années, le campus qui est construit, les outils développés par les grosses équipes que sont Ferrari, Mercedes et Red Bull sur les dix ou 15 dernières années, et même s’il y a désormais un plafond budgétaire."
"Même si les budgets seront très proches et qu’il y aura du positif à cela car ça devrait rapprocher les performances des voitures, il y aura une différence entre ces top teams et ceux du peloton qui, pendant toutes ces années, n’avaient pas les moyens de développer tous ces outils."
En revanche, il espère qu’AlphaTauri pourra profiter du plafond budgétaire de 145 millions de dollars, une somme avec laquelle l’équipe italienne est déjà habituée à composer. De quoi prendre un petit avantage sur les top teams moins habitués à ces restrictions ?
"L’avantage, c’est qu’une équipe comme AlphaTauri sait comment gérer un budget de 145 millions, tandis qu’une équipe comme Ferrari, qui avait 400 ou 500 millions de budget, aura peut-être plus de difficultés au début à savoir sur quoi concentrer ses ressources ou comment les distribuer."
"C’est une grande écurie et je me doute quand même qu’ils ne devraient pas avoir beaucoup de problèmes. Mais sur ce point précis, on est déjà habitués à ce genre de dépenses, et je pense qu’on est efficaces par rapport à l’argent que l’on a."