Pierre Gasly semble toujours agacé par les retombées des consignes d’Alpine F1 au Grand Prix du Japon, malgré les discussions internes à ce sujet.
Le Français était en colère après avoir reçu l’ordre de laisser son coéquipier Esteban Ocon passer pour prendre la neuvième place dans le dernier tour de la course de Suzuka.
Alpine avait déjà échangé ses pilotes une fois pour voir si Gasly pouvait rattraper Fernando Alonso et son Aston Martin, ce qu’il n’a pas réussi à faire.
L’écurie française a depuis admis qu’elle n’avait pas fait un assez bon travail en communiquant clairement le plan à Gasly pendant la course.
Mais Gasly n’était pas d’humeur à dévoiler quoi que ce soit lorsqu’il a été interrogé sur les discussions qui ont eu lieu au sein de l’équipe, avant le Grand Prix du Qatar de ce week-end.
"Tout a été discuté. Je vais en rester là," a répondu sèchement Gasly lorsqu’on lui a demandé un point sur ce qui s’est passé.
Interrogé sur les règles d’engagement chez Alpine, Gasly a ajouté : "Comme je l’ai dit, tout a été discuté et je n’ai aucun autre commentaire."
C’est Esteban Ocon qui a été un peu plus ouvert sur le sujet et qui a insisté sur le fait qu’Alpine lui avait clairement fait savoir, ainsi qu’à Gasly, ce à quoi ils s’attendaient si une situation similaire devait se produire à l’avenir.
"Nous en avons discuté en interne, ce qui est le plus important, et nous savons où nous allons maintenant."
"C’était la même chose il y a quelques années avec Daniel et Fernando. Nous avons eu des consignes d’un côté ou de l’autre."
"L’important pour l’équipe est de maximiser le résultat que nous pouvons obtenir. Nous avons essayé de faire ça pendant la course. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à obtenir une position supplémentaire, nous sommes donc revenus en arrière."
"Maintenant, nous savons où nous allons avec l’équipe et c’est le plus important."
Lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait comprendre la frustration de Gasly, Ocon a répondu : "Je suis toujours de l’ancienne école, je préfère courir, donc oui. Peu importe ce qu’il y a à gagner. Il ne devrait en aucun cas y avoir de courses artificielles."
"Je suis plutôt un gars de la vieille école, je préfère courir, peu importe les circonstances, même s’il y a un podium en jeu."
"Mais je comprends aussi le côté de l’équipe, qui est d’essayer de marquer autant de points que possible. Vous devez comprendre les deux positions."