Pierre Gasly et Toro Rosso ont une mission d’importance à Interlagos, comme d’ailleurs à Abu Dhabi : faire en sorte que Toro Rosso termine devant Racing Point (l’écart est seulement d’un point au classement des constructeurs aujourd’hui). L’enjeu ? Des millions de dollars qui seront bien utiles l’an prochain…
Le Français sort d’une série de bonnes prestations et arrive ainsi sur une bonne dynamique au Brésil, après avoir été prolongé pour 2020…
« Chaque week-end, nous semblons proches de la 9e, 10e place, nous sommes capables de nous battre dans ces eaux. Bien sûr, c’est très serré, c’est difficile. McLaren est plus rapide, les Renault sont parfois plus rapides et parfois un peu plus lentes. Mais dans l’ensemble, nous semblons juste dans ce combat pour un ou deux points chaque week-end, ce qui est bon. Ce sera l’objectif pour le Brésil et Abu Dhabi aussi. »
« Ce sera mon troisième Grand Prix à Interlagos. Et je n’y ai encore jamais fini dans les points, donc c’est l’objectif pour ce week-end. »
Interlagos est un circuit difficile pour Pierre Gasly, mais le Français n’oublie pas aussi qu’il s’agit d’un circuit historique de la F1.
« Le Brésil a un rôle emblématique en F1 et quand j’étais petit, même encore aujourd’hui, mon idole était Ayrton Senna. Donc se rendre au Brésil est toujours formidable, tant la culture de la F1 est présente ici. »
« La piste est bien sympathique, même si elle est courte. Elle comporte beaucoup de virages exigeants. Le week-end peut être assez fou, en raison de la météo qui peut rendre le tout très imprévisible. C’est vraiment excitant. »
« C’est l’une des deux dernières opportunités de courir cette année, donc bien sûr, j’ai vraiment hâte. »
« Le circuit va dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et même si nous nous entraînons beaucoup de nos jours, c’est l’un des circuits les plus difficiles pour votre cou, car les lignes droites ne sont pas vraiment droites ! Vous ressentez toujours des forces-G et en course, cela devient assez physique, surtout sur de longs virages comme aux virages 3, 4 et 5, où vous ne cessez de tourner. »
« Maintenant, les F1 vont bien plus vite qu’avant, donc les forces-G minimum sont vraiment plus élevées que par le passé, ce qui rend le tout plus encore difficile… mais nous sommes bien préparés. »
« Les infrastructures sont un peu plus basiques que sur d’autres circuits modernes, mais cela participe à donner son caractère à Interlagos, et ce serait étrange de les changer. Vous avez l’impression, sur la piste, d’être un peu dans une arène, ce qui est sympathique. »