La FIA a bien entendu les plaintes de certains pilotes en Autriche, concernant les qualifications : le gentleman’s agreement qui prévalait jusque-là est de l’histoire ancienne.
En effet, jusqu’à présent, les pilotes respectaient leur ordre de sortie des stands jusqu’au moment du tour lancé. Mais depuis plusieurs courses, chaque pilote cherche à avoir la meilleure position en piste et dépasse la file d’attente.
Que va faire Michael Masi, le directeur de course, suite à des plaintes de Sebastian Vettel ou encore Fernando Alonso ? Rien du tout !
"J’ai entendu de cet accord entre les pilotes mais c’est bien ce que c’est : un accord entre eux !" explique l’officiel de la FIA.
"C’est un accord entre les 20 pilotes, en piste. C’est donc à eux de se réunir et de revoir cette politique. Faut-il la maintenir ou la dissoudre ? La FIA gère beaucoup de choses mais pas ça."
"Ce sont des sportifs de très haut niveau, ils peuvent régler cela entre eux. Maintenant, je comprends le souci : il est exacerbé cette année parce que le peloton est très serré, la hiérarchie aussi. Il y a donc beaucoup de pression pour trouver un tour clair car le moindre dixième compte."
"Nous ne comptons pas agir sauf si cela devenait un problème manifeste, notamment de sécurité. Sinon nous continuerons à employer la seule règle qui régit tout ça : un pilote ne doit pas en gêner un autre lors d’un tour rapide sous peine d’être sanctionné."