Alors qu’il va passer de la Formule 1 à la série tout électrique de la FIA, la Formule E, Antonio Giovinazzi admet que sa courbe d’apprentissage sera raide.
Bien qu’il bouclera sa carrière en F1 pour Alfa Romeo en Arabie saoudite et à Abu Dhabi au cours des quinze prochains jours, l’Italien a goûté pour la première fois à la vie dans son cockpit de la FE de Dragon-Penske lors d’un test à Valence cette semaine.
"C’est une catégorie complètement différente", a-t-il déclaré après sa première journée de course.
"J’ai déjà conduit beaucoup de voitures - GT, LMP2, F1. Ensuite, je suis monté dans cette voiture et tout a l’air si différent."
"J’étais vraiment confus parce que j’ai beaucoup à apprendre. Mais le principal problème pour moi est le freinage, car en F1, nous pouvons vraiment retarder notre freinage avec autant d’appuis. Avec ces Formule E, vous ne pouvez pas le faire."
"J’ai donc du mal avec ça, mais je me souviens quand j’ai conduit la voiture de génération 1 en 2018 et c’était la même chose."
L’Italien a également déclaré qu’il n’était pas idéal qu’il ait dû écourter son programme d’essais en Formule E en raison de la nécessité de voyager de l’Europe vers le Moyen-Orient pour le dernier doublé de courses de la saison de F1.
"J’avais déjà perdu quelques tours lors de mon 1er jour de test, donc ce n’est pas idéal. Mais c’est comme ça donc je vais devoir me concentrer davantage sur le simulateur pour m’adapter à cette voiture. Il est clair cependant que je ne ferai pas beaucoup de kilomètres avant la première course. Je vais juste essayer de faire beaucoup de travail sur simulateur à l’usine en décembre et janvier."
"Je dois encore courir en F1 pendant deux semaines, mais après Noël, je veux aller directement à l’usine pour au moins revoir toutes les procédures."
Giovinazzi insiste enfin sur le fait qu’il ne regrette pas sa décision de signer pour une équipe de Formule E après avoir été évincé par Alfa Romeo.
"Cette équipe (Dragon-Penske) a connu des saisons difficiles, mais nous voyons différents vainqueurs en Formule E, donc on ne sait jamais ce qui va se passer. J’ai rejoint la Formule E parce que tout le monde a une chance de gagner."
"C’est quelque chose de très différent de la F1, où vous savez que vous allez participer à une course que Mercedes ou Red Bull gagneront. Je suis heureux de mon choix même si j’ai beaucoup de travail devant moi."