Antonio Giovinazzi dispute sa première saison complète cette année avec Alfa Romeo, et comme pour Charles Leclerc l’an dernier, ses débuts sont plutôt timorés. L’Italien a souffert à Melbourne (15e place) mais s’est classé à la porte des points à Bahreïn. Sans surprise, Kimi Räikkönen est le pilote le plus performant du côté d’Alfa Romeo, mais Antonio Giovinazzi espère bientôt, lui aussi, rentrer dans les points.
« A Melbourne, notre qualification était bonne, surtout en Q1. J’avais fini très bien classé ; et ensuite en Q2, j’ai eu un problème et je n’ai pas tout mis ensemble. En course, après 300 mètres, ma voiture n’était juste pas bonne, en raison des dégâts sur mon aileron avant, causés par l’aileron cassé de Daniel Ricciardo. »
« A Bahreïn, ce fut l’opposé : en qualifications j’étais à un demi-dixième d’aller en Q2, mais ça n’est pas arrivé ; et ensuite en course, je pense que le rythme était vraiment bon. Sans la voiture de sécurité à la fin, j’aurais pu être dans les points. »
S’il se montre plus chanceux ce week-end en Chine, Antonio Giovinazzi estime donc avoir de bonnes chances de débloquer son compteur.
« J’ai juste besoin d’un week-end propre. A Bahreïn, nous avons eu aussi un problème en EL2 [comme Kimi Räikkönen], alors que c’était la meilleure session pour voir notre potentiel ; et nous n’en avons pas tiré le plus de profit. Donc il nous faut juste un week-end propre. »
« Je suis sûr que la voiture est au niveau. Nous avons un bon package, nous avons juste besoin de tout mettre ensemble, et j’en suis certain, nous pouvons avoir un bon résultat. »
Un week-end propre, c’est ce qu’Antonio Giovinazzi n’avait pas du tout réussi lorsqu’il avait remplacé Pascal Wehrlein chez Sauber en Chine, en 2017 : l’Italien s’était crashé deux fois sur la grande ligne droite… Ce week-end n’a pas facilité son retour en F1. Il espère désormais le mettre de côté.
« A ce moment, j’étais dans une situation différente et bien plus difficile. A Melbourne, j’étais juste monté dans la voiture le samedi, et j’avais aussi ensuite manqué le vendredi, donc la situation était différente. Je ne connaissais pas bien l’équipe, ce n’était pas ma voiture, donc aujourd’hui je suis plus confiant. »
« J’ai passé deux années comme troisième pilote, donc j’ai passé beaucoup de temps dans le simulateur et j’ai réalisé beaucoup de tests pour Ferrari, donc oui, je suis un pilote différent. »
« Je sais ce qu’il s’est passé il y a deux ans, mais je dois juste prendre du plaisir lors de ce Grand Prix et essayer d’obtenir le meilleur résultat pour l’équipe. »