Antonio Giovinazzi est plus que sur la sellette chez Alfa Romeo, où règne une ambiance vraisemblablement très mauvaise. L’Italien ne peut plus être soutenu par Ferrari dans l’équipe et il semblerait que sa place soit désormais destinée à un autre pilote, possiblement Guanyu Zhou.
Mattia Binotto, le directeur de Ferrari, a été interrogé sur la stratégie ratée d’Alfa Romeo pour Giovinazzi au Mexique, ce qui a déclenché la colère du pilote italien, mais il n’a pas d’avis arrêté.
"Honnêtement, je ne suis pas en mesure de commenter cette affaire car je ne l’ai pas regardée. Je suis plus concentré sur nos voitures et je ne sais pas ce qui est arrivé à Antonio" a déclaré Binotto.
"Cela dit, Antonio, en plus d’être un pilote digne de ce nom, est aussi un pilote Ferrari. Je dois dire que nous sommes aussi désolés s’ils ne lui permettent pas de rouler dans les bonnes conditions."
Mais sans clause obligeant Alfa Romeo à engager un pilote Ferrari, Binotto n’a plus son mot à dire : "Nous sommes désolés s’il n’a pas de place en F1 l’an prochain, parce que nous pensons qu’au cours de ces années de Formule 1, il a continué à progresser."
"Il fait de belles choses et il est au niveau, donc je crois qu’il devrait avoir le droit d’avoir une place l’année prochaine. Mais ce n’est pas entre nos mains, ce n’est pas à nous de prendre cette décision."
L’ACI a aussi soutenu l’accession en F1 de Giovinazzi. Angelo Sticchi Damiani, président de l’Automobile club d’Italie admet ne plus pouvoir faire grand chose.
"La question d’Antonio Giovinazzi est une plaie ouverte. Sa malchance s’est accompagnée d’un traitement chez Alfa Romeo Racing qui l’a pénalisé par rapport à son coéquipier. Lors de la dernière course, c’était évident."
"Nous avons fait tout ce qui était physiquement possible pour lui, pour avoir un Italien sur la grille de la F1. Nous verrons ce qui se passera."