Antonio Giovinazzi a le soutien de son équipe, Alfa Romeo Racing, et de son patron, Frédéric Vasseur, en ce début de saison difficile pour l’Italien.
Son patron a en effet expliqué à plusieurs reprises que Giovinazzi avait subi de nombreux revers l’empêchant de montrer sa pointe de vitesse ou de concrétiser en course.
De quoi aborder cette 4e course de la saison 2019 avec confiance ?
"C’est toujours bien de se sentir soutenu. Ce n’est que le début de notre aventure ensemble, nous sommes une équipe. Elle croit en moi, je crois en elle. Continuons à travailler et je suis certain que les résultats arriveront," dit-il à Bakou.
"Cette course a été bonne pour moi, avec deux victoires en GP2. Donc oui je suis impatient de rouler ici et de montrer ce que je sais faire. La course est difficile, il y a beaucoup d’imprévus qui peuvent ruiner votre Grand Prix alors que vous n’y êtes pour rien. Mais oui, j’ai hâte d’y être !"
Durant l’hiver, Giovinazzi a mentionné qu’il essayerait de s’inspirer de Kimi Raikkonen, son équipier, autant que possible. Y compris dans son style de pilotage. Est-ce que cela a finalement eu un impact négatif ?
"Je ne le pense pas. A Melbourne, nous étions rapides et j’ai subi une collision au premier virage. Ensuite, à Bahreïn, Kimi n’était qu’à un demi-dixième de moi et en Chine... ce week-end a été juste difficile."
"Mais mon pilotage, ce n’est pas l’enjeu du moment. Bien sûr, Kimi a un style différent du mien, mais, pour être franc, nous sommes sur la même longueur d’ondes et nous continuerons à travailler ainsi. Lorsque la chance me sourira à nouveau, le résultat sera là."
La présence du Finlandais n’est d’ailleurs pas perçue comme une pression pour Giovinazzi.
"Avoir Kimi en tant qu’équipier est une aide selon moi. Il est champion du monde, il a beaucoup d’expérience, c’est donc pour moi, bon pour l’équipe, bon pour le développement de la voiture. Je suis donc ravi d’être à ses côtés."