Antonio Giovinazzi ne sait toujours pas ce qu’il fera l’année prochaine : de la F1, toujours, avec Alfa Romeo ? Ou alors il sera prié de retourner dans la filière Ferrari et se chercher un nouveau programme (en Endurance) ?
L’Italien admet en tout cas aujourd’hui à Austin que ce n’est "pas facile" de piloter sans connaitre son avenir. Giovinazzi n’a pas brillé récemment en course et le rachat de Sauber par Andretti pourrait être le coup de grâce.
"C’est sûr que ce n’est pas facile," admet Giovinazzi. "Si vous posez cette question à tous les pilotes, ils vous répondront ça. Vous voulez savoir ce que vous ferez l’année prochaine, si vous êtes en F1 ou non."
"Ce n’est donc pas idéal, mais la situation est celle-ci pour moi, et je vais essayer de faire de mon mieux aussi avec cette pression sur moi."
"Mais j’ai déjà mentionné plusieurs fois que pour moi, septembre, octobre, ça a toujours été comme ça. J’ai toujours eu des problèmes avec ce que je ferai la saison prochaine, et cela se produit également cette année. Le problème n’est pas entre mes mains, donc ce n’est pas ma décision. Ce que je peux faire, c’est simplement apporter les résultats, être rapide, puis voir ce qu’Alfa Romeo décidera."
Giovinazzi a désobéi aux ordres de l’équipe en Turquie et cela n’a pas consolidé sa place...
"Je pense que c’est un problème qui arrive parfois, et il est déjà survenu dans le passé, mais je n’aime pas, pour être honnête, commenter ça ici, je veux juste en discuter avec l’équipe, en interne. Mais ce n’est pas la première fois, et l’important est que tout va bien maintenant."
"Je crois en mon équipe, ils croient en moi, donc la seule chose qui compte maintenant, c’est que nous marquions des points. C’est ce que nous voulons, nous tous, et nous essaierons de faire de notre mieux dès ici à Austin."
Quant à la rumeur Andretti, l’Italien botte en touche.
"Vous devez demander cela à Fred Vasseur. C’est sûr que c’est un grand nom, un très grand nom, mais je n’en sais pas plus. Nous verrons ce qui se passera, mais ce n’est pas entre mes mains."