La Scuderia Glickenhaus fera ses débuts en endurance avec un tout nouveau prototype issu de sa confidentielle supercar, et pour son arrivée au Mans, elle ne cache pas ses ambitions de succès, mais aussi de recrutement.
"Si Sebastian Vettel veut nous rejoindre et piloter pour nous au Mans, nous avons une place pour lui" a déclaré Jim Glickenhaus, le fondateur et directeur du projet. "Je ne peux juste pas me permettre de le payer autant que Ferrari !"
"C’est un gars à l’ancienne, et j’aime ça. Avant, on avait des pilotes comme Mario Andretti, Mark Donohue, Graham Hill et plus récemment Fernando Alonso, qui courraient en F1, à l’Indy 500 et en endurance la même année. Si Sebastian veut se faire la main et piloter pour moi, je serais plus que ravi de l’engager."
Glickenhaus ne comprend pas le traitement qui a été réservé à l’Allemand : "Ferrari semble poursuivre la tradition de traiter ses pilotes de mauvaise manière, et je ne pense pas que ce soit plaisant. Je ne connais pas ce qui se fait en interne chez Ferrari, mais de l’extérieur, on voit qu’ils ont une longue histoire qui remonte à l’époque où Enzo était en vie."
Mais le directeur de la marque indépendante avoue ne pas être un fan absolu de F1 : "Elle ne m’intéresse pas tant. Le départ est sympa, l’arrivée est sympa, mais le milieu est une procession. Et ça me dérange de voir les gens célébrer au champagne une course de F1 qui se tient dans un pays quelque peu dictatorial."
Avec la présence de Bahreïn au calendrier du WEC, un des pays les plus controversés visités par la F1, Glickenhaus pourrait bien se trouver face au même inconfort au moment de faire rouler ses propres voitures.