L’avenir du GP de Belgique sur le légendaire circuit de Spa-Francorchamps semble désormais plus sûr, admet la promotrice Vanessa Maes.
Elle a récemment rencontré à Londres le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, pour discuter de la prolongation du contrat de la course, au milieu des rumeurs selon lesquelles Spa pourrait être la prochaine victime de la poussée de Liberty Media vers de nouveaux marchés. Soit en disparaissant du calendrier, soit en alternance avec les Pays-Bas, une année sur deux.
Mais la réunion de Londres se serait bien déroulée et Maes s’est ensuite rendue au Canada pour d’autres discussions avec Domenicali au cours du week-end de Montréal.
"L’entrevue a été positive, il est désormais ouvert à la discussion vis-à-vis de nous. On ne s’emballe pas, on n’a encore rien signé mais les choses ont l’air de s’orienter de la bonne façon," affirme Vanessa Maes à la RTBF.
Cependant, Maes semble également confirmer que le contrat en discussion ne porte que sur une seule course - 2024. Au-delà de cela, au mieux ce serait donc l’alternance entre Spa et Zandvoort.
"On ne sait pas encore dire ce qu’il se passera après 2025. On sait que Liberty Media a envie d’un avenir avec Spa-Francorchamps. Il y a deux ans, c’était très compliqué, ils nous ont clairement dit qu’ils ne voulaient plus revenir en Belgique. Mais on a beaucoup travaillé et ça a permis de revenir à ce qu’on se dise que notre pays mérite d’être au calendrier. On a un circuit historique, mais tourné vers l’avenir."
L’alternance est-elle la meilleure proposition que pourrait décrocher Spa ? A prendre ou à laisser ?
"On n’en sait rien. Ce qui est important, c’est de sécuriser 2024. J’espère qu’on sera au calendrier, en tout cas ils nous laissent penser qu’il y a des possibilités. On verra la suite mais on est confiant."