La disparition en 2022 du GP de France au Paul Ricard est désormais devenue un désastre à grande échelle, les procureurs locaux ouvrant une enquête pour "détournement de fonds publics".
Le journal Le Monde indique que l’ancienne structure juridique de l’organisation en charge de la Formule 1 - le groupement d’intérêt public GPF-le Castellet - est déjà en liquidation judiciaire, avec des dettes s’élevant à 32 millions d’euros.
Le groupement d’intérêt public GPF-le Castellet était chargé de l’organisation et présidé par le maire de Nice, Christian Estrosi.
"Les montants sont exorbitants," a déclaré au journal la politique Christelle D’Intorni, évoquant une multitude de dépenses douteuses avec des destinataires inconnus (soulignons aussi que la députée d’Intorni est proche d’Eric Ciotti... le grand rival et adversaire d’Estrosi).
"Ce qui est choquant, c’est que les frais de déplacement ne cessaient d’augmenter, et on retrouve des dépenses de luxe pour des sommes colossales" ajoute-t-elle.
L’AFP rapporte également que : "Un audit réalisé par les cabinets Fidal et Sémaphores a permis de dévoiler le montant de la dette. Celui-ci avait été révélé en juillet 2023 avant de se retrouver à la charge des collectivités locales qui ont financé l’épreuve : la région Sud (10 millions), le Département du Var, les Métropoles de Nice et de Toulon (4,8 millions chacun) et la métropole d’Aix-Marseille-Provence (3,6 millions)."
"Cette affaire fait suite au signalement de Jean-Louis Masson, président du conseil départemental du Var en septembre 2023 à la justice puis ceux de la métropole d’Aix-Marseille-Provence et du Département des Bouches-du-Rhône qui ont poussé le parquet de Marseille à ouvrir une première enquête sur des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics."