Va-t-on voir un Antonio Giovinazzi métamorphosé à partir de ce week-end, à Silverstone ? L’Italien a en effet marqué son premier point en F1, lors du dernier Grand Prix, en Autriche : cette course agira-t-elle donc comme un déclic chez le pilote Alfa Romeo ?
« Ah, ça m’avait coûté une touffe de cheveux » a commencé par plaisanter Antonio Giovinazzi, en référence à son pari avec son directeur d’écurie, Frédéric Vasseur.
« Oui, j’en suis vraiment heureux. Ce fut un week-end formidable pour moi et l’équipe. Nous sommes passés en Q3 avec les deux voitures, et avons fini avec les deux voitures dans le top 10 en course, moi et Kimi. Donc il faut juste continuer à travailler ainsi. »
L’Alfa Romeo semble avoir fait de grands progrès depuis le Paul Ricard…
« Nous avons une très bonne voiture depuis la France, oui » confirme Antonio Giovinazzi. « Et maintenant, ici, à Silverstone, nous avons une autre évolution, donc j’espère que cela nous mettra de nouveau dans une bonne direction, pour pouvoir continuer à nous battre, et à réduire un peu l’écart sur McLaren, puisqu’ils sont un peu devant nous aujourd’hui. »
Bien des pilotes connaissent par cœur le tracé britannique, mais tel n’est pas le cas d’Antonio Giovinazzi. A-t-il beaucoup travaillé dans le simulateur pour rattraper ce retard ?
« Heureusement, j’ai couru une fois en EL1, en F1, sur ce tracé, c’était en 2017. Bien sûr, ce sera une histoire tout à fait différente aujourd’hui. J’ai fait du simulateur, comme tout pilote. J’ai regardé des caméras embarquées de l’an dernier, j’ai travaillé avec l’équipe. Mais une fois dans la voiture, c’est totalement différent, vous avez des EL1, des EL2, donc nous avons beaucoup de temps. J’ai déjà couru sur cette piste en F3 et en F2, donc oui, j’ai hâte de la découvrir en F1. »
Le différentiel d’expérience sera peut-être moins grave que prévu : le circuit a été resurfacé cette année…
« Honnêtement, ce n’est rien » remarque pourtant Antonio Giovinazzi. « Il faut vous y adapter un petit peu, mais c’est tout. »