La signature d’un contrat de longue durée entre la Formule 1 et le Qatar, qui accueillera la discipline cette année pour aider face à la pandémie de Covid-19, a fait réagir Amnesty International.
En effet, le Qatar s’ajoute à la liste des pays peu démocratiques que visite la F1. Aujourd’hui, sept d’entre eux sont hors du top 100 des pays les plus démocratiques au monde, ce qui fait réagir puisque la discipline a lancé ’We Race as One’, une initiative qui est considérée aujourd’hui comme du sportwashing, le fait de laver l’image d’un pays grâce à des compétitions.
Amnesty International a décrit le bilan du Qatar en matière de Droits de l’homme comme "extrêmement troublant" et, dans un communiqué, a exhorté la F1 à "insister pour que tous les contrats relatifs à cette course contiennent des normes de travail strictes dans toutes les chaînes d’approvisionnement."
Le communiqué de presse ajoute que "les pilotes et leurs équipes doivent être prêts à s’exprimer sur les droits de l’homme au Qatar avant la course, afin de rompre le charme du lavage sportif et de la gestion de l’image."
La F1 a tenu à réagir à cette déclaration d’Amnesty International, assurant comme après l’annonce de l’Arabie saoudite que les Droits de l’homme sont une priorité : "Depuis des décennies, la Formule 1 s’efforce d’être une force positive partout où elle court, en apportant notamment des avantages économiques, sociaux et culturels."
"Les sports tels que la Formule 1 occupent une position unique pour traverser les frontières et les cultures et rassembler les pays et les communautés afin de partager la passion et l’excitation d’une compétition et d’une réussite incroyables."
"Nous prenons nos responsabilités en matière de droits très au sérieux et nous fixons des normes éthiques élevées pour les contreparties et les personnes de notre chaîne d’approvisionnement, qui sont inscrites dans les contrats, et nous sommes très attentifs à leur respect."