L’équipe Racing Point n’a pas été la plus épargnée par les difficultés ces derniers mois, malgré des performances encourageantes. Certains manques de réussite sont de son fait, à l’image des qualifications manquées en Styrie ou des problèmes extra-sportifs liés aux écopes de freins.
Mais avec le test positif au Covid-19 de Sergio Pérez à Silverstone, l’absence inattendue de Lance Stroll au Nürburgring, ou encore les deux abandons consécutifs du Canadien sans qu’il ne soit responsable au Mugello et en Russie, le team peine à avoir des week-ends fructueux.
"Nous n’arrivons pas avoir de la chance en ce moment, je veux simplement un week-end normal de course, et nous n’en avons pas eu" note Andrew Green, directeur technique de Racing Point.
"Depuis la première course, quelque chose se passe chaque week-end et tout ce dont nous avons besoin, entre maintenant et la fin de la saison, c’est d’un week-end normal où nous pouvons simplement faire courir la voiture, la régler normalement, et avoir un week-end sans distraction majeure afin d’avoir les meilleures opportunités."
"Nous n’avons pas eu ce cas de figure jusqu’ici cette année, donc ça fera une différence pour nous. Si nous pouvons avoir cela, nous pourrons vraiment nous battre pour la troisième place, nous pouvons le faire. Ce sera une vraie bataille. Il y a trois équipes qui s’échangent les places tout le temps donc ça pourrait être amusant jusqu’en fin de saison."
Racing Point occupe malgré tout la troisième place du championnat des constructeurs et pense pouvoir profiter de son efficacité opérationnelle pour s’adapter sur des circuits, au nombre de quatre, que la F1 n’a jamais emprunté, ou n’a pas emprunté depuis longtemps.
"Il y a une bonne quantité de changement dans les circuits à venir. Nous en avons des nouveaux prévus aussi, donc je pense que la capacité des équipes à être immédiatement au niveau à des endroits comme Imola ou Portimao sera très importante."
"C’est une chose pour laquelle nous sommes plutôt bons, nous avons un bon programme de simulation à l’usine, et nous pouvons rapidement mettre les pilotes au niveau. Je pense que notre compréhension des pneus est très bonne, nous savons quoi faire, et il y a deux circuits que nous connaissons."