Romain Grosjean roulera, comme à Silverstone, avec la première version de la Haas VF19 ce week-end à Hockenheim. A cause d’un accrochage avec son équipier Kevin Magnussen en début de course en Angleterre, il n’a pas pu tester en profondeur l’ancien ensemble aéro face à l’actuel, mais explique avoir très vite compris que la dernière version de la Haas n’était pas efficace.
"Quand nous avons apporté l’évolution le vendredi à Barcelone, j’ai demandé à l’équipe de revenir à l’ancienne spécification" révèle-t-il. "J’ai tout de suite eu l’impression que ça ne marchait pas bien et je voulais vraiment revenir en arrière."
"Mais ce vendredi-là, j’étais environ deux à trois dixièmes plus rapide que Kevin, l’équipe a pensé que les nouveautés fonctionnaient bien et que nous allions rester dans cette direction parce que tous les indicateurs montraient que c’était bien. Depuis ce moment, je demande à revenir à l’ancienne voiture."
Il a fallu une "horrible course" en Autriche pour convaincre l’équipe de remettre la voiture de Grosjean à son ancienne carrosserie, précise-t-il. "Le vendredi, je suis monté dans la voiture, j’ai eu le sentiment d’être revenu de là où c’était lors des essais hivernaux, on pouvait vraiment très bien piloter la voiture."
"J’en ai été satisfait. Il y a beaucoup de capteurs dans une voiture de Formule 1, mais le pilote est toujours très important et j’étais heureux que toute l’expérience que j’ai accumulée au fil des ans, quand j’ai conduit de bonnes et de mauvaises voitures, soit très utile."
Il espère un bon week-end en Allemagne après des séances positives en Angleterre : "Le vendredi a probablement été le meilleur vendredi de l’année en termes de rythme. Alors tout le monde espérait marquer des points."
Il avoue que Silverstone a été éprouvant : "Il y avait beaucoup de pression sur l’équipe à cause de ce qui se passait, et à cause du fait que nous avions découvert que la voiture qui avait cinq mois de plus que l’autre allait en fait plus vite. Je peux le comprendre."