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Grosjean a parfois des flash-backs du crash de Bahreïn à 6h du matin

Il lutte avec un psy pour les repousser totalement

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Le crash de Bahreïn n’a pas laissé Romain Grosjean indemne mentalement, ou physiquement ; le pilote français en est ressorti avec quelques souvenirs post-traumatiques, prenant la forme de "flash-back" impétueux.

C’est avec beaucoup de pudeur mais aussi d’émotion positive, que l’ex-pilote Haas s’est ainsi confié au micro du podcast "Beyond the Grid".

Revenant sur ce fameux dimanche dans l’inconnu, Romain Grosjean a évoqué son défi de résilience et de dépassement de soi - et de ses peurs.

« J’ai travaillé avec un psychologue après l’accident, juste pour m’assurer qu’il n’y avait pas de flashbacks ou de cauchemars ou quoi que ce soit de mauvais. J’ai eu quelques flashbacks, et une phase de l’accident que j’avais besoin de comprendre, que j’ai examinée avec mon psychologue. »

« L’un de ces flash-backs s’est produit très tôt le matin, à 6 heures, et mon fils m’a réveillé. Et l’autre, c’était quand je me faisais opérer des mains à Genève, et qu’on m’endormait (avec un anesthésiant). »

« Donc je suppose que tous les ingrédients étaient réunis pour ne pas vous faire sentir bien et vous rappeler à quoi ressemblait l’hôpital de Bahreïn depuis le lit. »

« Oui, les enfants ont demandé, à propos de l’accident. Ils avaient beaucoup de questions. Je l’ai regardé, l’accident, avec mes enfants, avec ma femme. Je peux en parler très ouvertement. »

« Ce sont donc les quelques flash-backs que j’ai parfois. Mais par contre, depuis, je n’ai jamais fait de cauchemar. Je peux regarder l’accident sans aucun problème, je peux en parler sans aucun problème. »

Désormais, Romain Grosjean sait que sa main est dans un état stable, mais à surveiller.

« Oui, vous savez que ma main n’est pas très bonne - je ne peux pas aller au soleil, je dois faire attention aux températures froides, aux températures chaudes et ainsi de suite. »

« Mais elle fonctionne aussi - je peux jouer avec mes enfants, je peux encore construire des Lego, et c’est ce qui compte. »

Cet accident a beau avoir été absolument horrible, il aura rendu Romain Grosjean, le pilote mais surtout l’homme, meilleur - le Français l’a répété.

« A cent pour cent, et je peux sembler fou, mais laissez-moi vous expliquer. Chaque jour que je vis depuis lors est comme un jour bonus. J’étais si proche de ne plus être là que cela vous fait réaliser à quel point la vie est belle. Oui, vous savez que vous pouvez avoir de petits problèmes ici et là - un vol en correspondance qui est annulé, des choses dont vous vous plaindriez, et je me plaindrai encore un peu à ce sujet. »

« Mais chaque matin, je me réveille, je dois enlever mes gants en silicone et mettre de la crème sur mes mains, et je me rappelle que je suis en vie, que je suis là. »

« Je peux jouer avec mes enfants, je peux à nouveau participer à des courses, j’ai ma charmante épouse à mes côtés. Je suis plus heureux dans la vie, simplement parce que j’ai réalisé à quel point la vie est belle, même avec ses problèmes. »

« Ce serait assez ennuyeux si nous n’avions pas de problèmes dans la vie. »

« C’est assez fou de penser que j’ai dû être si près de ne plus être là pour me rendre compte que la vie n’est pas donnée - il faut la vivre. »

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