Romain Grosjean va découvrir ce lundi une monoplace d’IndyCar lors de tests sur le circuit de Barber. Le Français pourra s’acclimater seul au volant de la Dallara IR-18 avant de se lancer en peloton mais admet s’interroger sur la manière dont il vivra la course en peloton, après son gros accident de Bahreïn.
"Je suis très heureux et excité par ce nouveau challenge, il y a une question à laquelle je ne peux pas répondre c’est comment ça va se passer dans le peloton au premier tour de course le 18 avril" a déclaré Grosjean au micro de RTL.
"Monter dans une voiture et faire des essais seuls ça ne me fait pas peur, rouler dans le peloton, je ne sais pas. On est proches des autres voitures, à haute vitesse, mais j’ai bien travaillé psychologiquement avec ma psychologue."
"Dès le mardi après l’accident, on a commencé à travailler pour éviter les syndromes post-traumatiques, et on a bien progressé. Je ne sais pas comment ça se passera mais je suis optimiste."
Il a dû convaincre sa famille, et notamment ses jeunes enfants, de son envie de reprendre le volant : "Ils ont été super, on a beaucoup discuté on a parlé des différentes choses qu’on était prêts à faire.
"J’ai vu ça comme un travail d’équipe, j’ai obtenu leur soutien, ils savent que j’en n’ai pas fini avec le sport automobile, que je ne veux pas m’arrêter et que c’est important pour moi de continuer."
"Mais pour des petits bouts de choux c’est compliqué de comprendre que si leur papa est comme ça c’est parce qu’il a une passion. Ils m’ont proposé d’être joueur de tennis, ingénieur, peintre, cuisinier, tous les métiers possibles et imaginables."
"Je leur ai dit ’vous savez, moi c’est le sport automobile que j’aime’, ça a été un peu dur, mais maintenant la seule chose qu’ils demandent c’est de pouvoir venir voir une course, passer du temps aux Etats-Unis dans ce pays qui est immense, et découvrir quelque chose dans la vie."