Romain Grosjean a travaillé d’arrache-pied cette année pour tenter de compenser les faiblesses de sa monoplace, liées à l’incapacité de celle-ci à être dans la bonne fenêtre de fonctionnement des gommes Pirelli.
Mais le Français ne tombe pas dans le raccourci de blâmer les enveloppes Pirelli et estime que celles-ci n’ont pas à être accusées pour les problèmes de Haas, qui dépendaient largement plus de sa voiture que des pneus.
"Pour être juste, je ne pense pas que notre problème était les pneus" avoue Grosjean. "Je pense que c’était juste notre voiture qui n’était pas bonne, et nous avons initialement remis ça sur le compte des pneus car nous avions du mal à générer de la température, mais pourquoi les neuf autres équipes peuvent le faire ? Ou au moins huit ?"
"C’était juste notre voiture qui n’était pas assez bonne dès le premier jour, et qui avait des faiblesses, et nous ne les avons pas vue. Je ne pense donc pas que les pneus étaient le problème. Les pneus sont un problème en général, mais ce n’était pas notre plus gros souci."