Romain Grosjean n’était pas sûr de la raison qui a causé son abandon. Après un arrêt durant lequel la roue avant gauche a eu du mal à être changée, elle a finalement été la cause de son abandon, en semblant ne pas être fixée, 15 tours après son arrêt au stand.
Mais les raisons de ce problème ne sont pas connues, et Grosjean ne mâchait pas ses mots au moment d’exprimer sa frustration, après un sixième abandon en Australie en huit courses à Melbourne.
"Je ne sais pas, j’ai eu un problème à l’avant gauche,’ a confié Grosjean à Canal+, sans vouloir en dire plus, par peur d’attirer l’attention de la FIA sur un éventuel nouveau problème d’écrou de roues chez Haas F1.
"Je ne sais pas ce qu’on aurait pu faire aujourd’hui. Je pense que l’arrêt au stand avait déjà été compliqué. Voilà, l’Australie ne me réussit pas. Pourtant j’adore venir ici," ajoute le Français, qui a effectivement abandonné 6 fois en 8 participations à Melbourne.
Du côté de la course, Grosjean estime que son équipe "aurait aussi pu faire un peu mieux côté stratégie, j’étais complètement bloqué derrière Kevin Magnussen en début de course."
"Derrière, Renault nous mettait la pression. Et on a eu ce problème technique, c’est la cerise sur le gâteau. Voilà, ça fait chier."
Coincé plusieurs tours derrière Antonio Giovinazzi, Grosjean se félicite des progrès effectués pour pouvoir suivre une autre voiture mais note que les pneus continuent de poser problème dans ce cas : "Les nouvelles règles aérodynamiques facilitent la possibilité de suivre une autre voiture, ce qui est bien."
"Mais les pneus surchauffent dès que vous attaquez donc c’est très, très difficile de dépasser. Si vous avez remarqué combien de tours il a fallu pour passer Giovinazzi, c’est vraiment difficile d’attaquer avec les pneus, ils surchauffent et c’est fini."
"Vous perdez l’adhérence et vous ne pouvez pas vous rapprocher assez. C’est bien à la télé mais l’étape suivante est d’avoir des pneus plus robustes pour une meilleure compétition."