Lewis Hamilton a pris fortement position ces dernières semaines contre le racisme et a utilisé sa puissance médiatique pour rallier de nombreuses personnes du sport automobile dans cette cause.
Le champion du monde a également convaincu son équipe de changer sa livrée pour l’ensemble d’une saison, ce qui est loin d’être anodin en Formule 1.
Reste à savoir ce que feront les pilotes dimanche sur la grille de départ. Mettront-ils tous un genou à terre ? Romain Grosjean, un des directeurs du GPDA (l’Association des Pilotes de F1) est prêt à le faire en tout cas.
"Je pense que l’ensemble de ce mouvement est une très bonne chose. On a beaucoup discuté de ça aussi dans le GPDA, pour déterminer quels étaient les meilleurs messages, ce qu’il fallait faire et ne pas faire, qu’est-ce qui était affilié à des mouvements politiques ou pas," explique le pilote Haas F1 à Spielberg.
"Le genou à terre semble être un mouvement détaché de la politique, déjà utilisé dans le sport. Donc il y a de grandes chances que je le fasse dimanche."
"Mais on n’a pas été forcément très content d’entendre les remarques de Lewis, sur le fait que le monde de la F1 ne le suivait pas ou n’était pas assez impliqué. On aurait préféré qu’il nous en parle avant dans l’association, afin qu’on discute d’une action à mener tous ensemble, plutôt que de se mettre à part et dire ’moi je fais quelque chose, et les autres pilotes ne font rien’."
"Quoi qu’il en soit, on est tous sur la même longueur d’onde, on est tous contre le racisme et je trouve ça bien que la F1, grâce à sa puissance globale, puisse jouer un rôle dans ce combat."