Romain Grosjean a quitté cet hiver la F1 pour aller en IndyCar. Il reste néanmoins membre du Grand Prix Driver Association, le GPDA, qui défend les intérêts des pilotes de Formule 1.
Mais n’étant plus dans la discipline, il a été remplacé par George Russell en qualité de directeur, aux côtés de Sebastian Vettel. Il explique que le choix de Russell, notamment générationnel, aide à avoir une vision différente.
"C’est bien d’avoir George qui gère le GPDA avec Sebastian" a déclaré Grosjean. "Je suis toujours en contact avec eux, j’en fais toujours partie en tant que non-membre pour discuter des questions de sécurité, de différentes choses."
"Nous avons un groupe WhatsApp, donc je suis toujours là, je donne toujours mon avis avec ma vision extérieure. Je peux regarder de l’extérieur et voir les choses un peu différemment, ce qui est un bon atout."
"Je pense que George était le bon gars. Nous avions besoin d’un jeune dans l’aventure, pour apporter de nouvelles idées et une nouvelle vision. Entre Sebastian et George, il y a 10 ou 15 ans de différence, ce qui ne change pas grand chose sur la piste, mais dans la vie, cela est plus important."
Interrogé sur le problème des limites de piste, qui a fait parler à plusieurs reprises en Formule 1 en ce début de saison, Grosjean estime qu’il faut mettre des limites plus physiques en bord de piste. Celui qui a signé sa première pole en IndyCar note que le problème ne se présente pas dans son nouveau championnat.
"Mettez du gravier ou de l’herbe à l’extérieur de la piste, et nous ne nous inquiéterons pas des limites de la piste ! C’est quelque chose que j’aime beaucoup aux États-Unis, ce n’est pas une question que l’on se pose, et j’ai l’impression que l’on a un peu trop parlé de cela en F1 cette saison."