Romain Grosjean doit bien se demander en ces temps de confinement, où se situe Haas dans la hiérarchie des équipes de F1. La réponse n’arrivera que début juillet au Red Bull Ring.
En attendant, il faudra espérer que Haas ait digéré les leçons de l’an dernier – l’équipe avait fini à la 9e place du classement des constructeurs avec une voiture très inconstante.
Pourtant selon Romain Grosjean, cette année en enfer pourrait finalement profiter à Haas…
« Oui, ce fut une très bonne année d’apprentissage pour l’équipe, pour savoir ce qui s’est passé de bien ou pas. Tout n’était pas à jeter. Enfin, la voiture l’était ! »
« Mais l’équipe a vraiment poussé dur toute la saison, et je comprends que tout le monde essayait de pousser dans la même direction pour améliorer les choses. L’avons-nous fait assez ? Non, parce que nos courses n’étaient pas convenables, mais toute l’équipe a beaucoup appris de cette année. »
« Cela est donc arrivé mais pour le meilleur, car aujourd’hui nous comprenons mieux quelle est la situation, ce que nous pouvons faire ou non. »
« L’an dernier, c’était difficile de montrer ce dont vous étiez capables avec une voiture difficile, car même si vous faites une superbe course, vous finissez 12e ou 13e. Ce n’est pas simple à expliquer, et bien sûr, vous êtes plus sujet aux critiques, mais j’y suis assez habitué, donc cela ne me fait plus de mal ! »
Pour organiser un maximum de courses en un minimum de temps, la F1 entend organiser jusqu’à 4 Grands Prix d’affilée, une ou potentiellement deux fois dans l’année. Cela effraie-t-il déjà Romain Grosjean ?
« Ce sera un défi difficile à relever mais si c’est la meilleure chose à faire pour la F1, alors soit. Nous savions que cela pourrait arriver. Nous profitons de la période actuelle. »
« Mais si vous allez en Asie une semaine après seulement une course, est-ce que ce sera la même chose ? »