Romain Grosjean sort de deux saisons difficiles, une à titre personnel, en 2018, et l’exercice 2019 où sa monoplace a clairement posé problème. Le pilote Haas ne veut toutefois pas voir une F1 plus facile, juste pour y être performant.
"C’est le pinacle du sport automobile" rappelle le Français. "A chaque fois que vous arrivez au sommet de ce que vous faites, c’est forcément compliqué. Au sommet du tennis, c’est compliqué, dans tout type de sport, ou quoi que vous fassiez."
"A ce niveau, c’est toujours compliqué. J’imagine que si nous faisons ça, c’est parce que nous aimons cela. Et si nous le faisons, c’est parce qu’il y a des gens qui sont volontaires pour faire la même chose en coulisses. Cela doit rester compliqué, c’est comme ça."
Car les championnats les plus relevés ont également un devoir envers les autres, et la F1 a un devoir envers l’automobile : "Ce sont les voitures les plus compliquées de la planète, et les plus rapides."
"Et parfois, oui, cela va trop loin. Mais il s’agit aussi de son devoir, de piloter le développement pour l’avenir de ce qui pourra se trouver dans les autres voitures."