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Grosjean : Mon rétablissement avance bien

Encore quelques douleurs physiques mais pas mentales

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Romain Grosjean va beaucoup mieux et comme il l’a révélé sur ses réseaux sociaux il peut enfin se passer, depuis le milieu de cette semaine, de prendre des anti-douleurs suite aux brûlures dont a notamment soufferte sa main gauche.

De même, il peut maintenant se passer de pansements permanents et laisser ses plaies à l’air libre pour la cicatrisation finale.

Le pilote français s’est confié à Ouest France sur son rétablissement, deux mois après l’accident.

"Les choses avancent bien. Cela fait encore mal, c’est encore bien présent. Mais déjà, je n’ai plus d’attelle au niveau du pouce, je n’ai plus de bandages sur les mains. De ce côté-là, je peux revivre normalement, ce qui est plaisant."

"Dans l’accident, j’ai eu le ligament du pouce qui a été arraché. J’ai été opéré à la main gauche pour cette blessure et c’est tout. Après, c’est le traitement des brûlures surtout."

"J’ai une visite de contrôle toutes les semaines avec un ergothérapeute, depuis la semaine dernière. Sinon, à la maison, j’ai pas mal d’exercice à faire, des petites choses à faire travailler sur mes mains."

Lorsque le journal lui demande s’il a pu reprendre des activités normales comme la cuisine, Grosjean admet encore certaines gênes.

"C’est plus ma blessure au pouce qui est embêtante. Je dois encore faire attention à mes ligaments. Car même vider une casserole d’eau, ça peut mal se passer avec mon pouce ! Je fais vraiment attention à cela. Il y a aussi les températures. Comme c’est une peau toute neuve et fine, elle est très sensible, donc je me méfie du froid et du chaud."

Sur le plan mental, tout va bien aussi.

"Honnêtement, tout s’est très bien passé avec le retour à la maison, le nouveau rythme. Je n’ai pas fait de cauchemars, de choses comme cela, même rentré."

"[L’accompagnement par les proches] c’est sûr, ça a joué. Très vite, on a travaillé sur ça avec ma psychologue. Dès que possible, après l’accident on a parlé de tout ça. Pour évacuer tout ce qui pouvait être syndromes de stress post-traumatiques, malaises…"

"Peut-être que de parler librement de l’accident m’a aidé. Après, j’ai toujours aimé rigoler à propos de moi, de mes gaffes, faire de l’autodérision. J’en parle avec ouverture, mais c’est normal aussi : je n’ai pas fait face à d’ennuis psychologiques ensuite, ni d’autres séquelles. Cela, j’en suis très content."

"C’est juste que cela fait partie de ma vie. C’est une de mes expériences. Mais aujourd’hui je suis en vie. Bien évidemment, il faut prendre cet accident au sérieux. Cela reste un moment très fort, très important, dans ma vie. Mais si on peut en rigoler à certains moments, pourquoi se gêner."

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