Romain Grosjean a profité de la pause obligatoire à cause du Covid-19 pour se mettre aux courses en ligne, mais refuse pour le moment de se joindre aux Grands Prix virtuels organisés par la F1.
"J’ai un peu essayé le jeu de F1 mais je n’ai pas trop aimé, donc je l’ai mis de côté et je suis passé sur iRacing" explique le pilote Haas. "Pour une raison que j’ignore, j’apprécie les voitures de GT et je pense qu’iRacing est un peu plus réaliste en termes de comportement de la voiture. Je ne suis pas le seul à le dire, je crois."
C’est en effet la raison pour laquelle Max Verstappen a lui aussi refusé de rejoindre les Virtual GP, bien que la F1 cherche à attirer un maximum de ses pilotes, comme le confirme Grosjean : "Je sais que la F1 veut que je vienne, et j’aimerais le faire, mais si je suis à deux secondes du rythme, c’est un peu dur."
Il explique les différences par rapport au pilotage d’une F1, et à ce qu’il ressent au volant : "Il manque la sensation de vitesse que l’on n’a pas, et c’est la même chose dans les simulateurs de la F1 qui coûtent des millions, donc je présume que c’est la même chose."
"Ce qu’il manque, c’est le ressenti des fesses, tout vient du volant et les moteurs font leur boulot. Mais il manque ce feeling du châssis, qui pour moi est le plus dur à avoir dès le début."
Ancien joueur assidu, le Français a perdu l’habitude et sait qu’il doit maintenant se réhabituer aux contraintes de ces jeux : "C’est un boulot à temps plein pour comprendre les niveaux de carburant, si vous changez ou non les pneus, ce que je ne savais pas qu’il fallait sélectionner."
"Je me disais ’pourquoi je suis si lent pendant les arrêts au stand ?’ et on m’a dit ’car tu changes les pneus’. Il y a beaucoup de choses qu’il y a besoin d’apprendre, mais c’est amusant."