Après deux courses compliquées, avec tout de même des points à la clé en Allemagne, Romain Grosjean ne sait pas à quoi s’attendre en Hongrie. Le Français est toutefois plus en confiance depuis qu’il réutilise la voiture du début d’année mais ne fait pas de prédiction pour la suite.
"Nous ne savons pas vraiment comment ça va se passer au Hungaroring," avoue Grosjean. "Nous prenons les courses les unes après les autres pour l’instant. Actuellement, nous sommes dans une phase expérimentale car la voiture est difficile à comprendre."
"Sur certains circuits, nous pensions que nous serions performants, nous ne l’avons pas été, et sur des circuits où nous pensions que ça serait compliqué et les choses ont mieux fonctionné. On verra donc course après course."
Avant la pause estivale, la F1 se rend en Hongrie, que le pilote Haas qualifie d’un de ses circuits préférés : "J’aime les fans, j’aime le circuit, l’ambiance, et c’est toujours l’été. C’est juste avant la pause estivale et on sait qu’on peut être à fond puis recharger nos batteries."
Les pneus sont notamment mis à rude épreuve sur le Hungaroring, avec des virages pas forcément rapides mais nombreux, en plus de la chaleur.
"Ils n’ont pas trop de repos à Budapest, c’est sûr. Il n’y a pas beaucoup de virages à haute vitesse, ça ne met pas trop d’énergie dedans, mais ils ne se reposent pas et les températures peuvent être très élevés. C’est un défi de les faire fonctionner dans la bonne fenêtre."
Les pilotes sont également sollicités sur une piste qui ne comporte presque pas de ligne droite : "C’est un Grand Prix difficile à cause de la chaleur et du manque de lignes droites. Il y a beaucoup d’action derrière le volant. Les forces latérales ne sont pas aussi élevées qu’à d’autres endroits, mais c’est un Grand Prix difficile. J’aime ce défi."
En sept participations au GP de Hongrie, Grosjean a terminé quatre fois dans les points, dont une fois sur le podium, en 2012 avec Lotus : "J’ai toujours adoré le Hungaroring. J’étais en première ligne en 2012 aussi, ma meilleure position de départ en carrière. De toute évidence, en Formule 1, on peut s’appuyer sur la voiture, donc je pense que j’ai dû avoir de bonnes voitures."
"J’ai aussi fait ma première pole position en GP2 là-bas en 2008. J’ai toujours eu un bon feeling, et j’ai toujours adoré y piloter."