En tant que directeur du GPDA, Romain Grosjean a un rôle plus important que ses homologues dans les négociations en cours avec la FIA et la FOM, pour définir l’avenir de la F1 à partir de 2022.
Lewis Hamilton s’est souvent plaint que les pilotes ne soient pas assez écoutés par la FIA et la FOM, mais les temps ont semble-t-il changé, comme le pilote Haas l’a confié à Sky Sports.
« Nous avons une bonne relation avec eux, Jean Todt est un bon soutien du GPDA. Nous participons aux réunions et jusqu’ici, ça s’est bien passé. Nous sommes dans une bonne situation, on nous écoute, nous n’avons pas d’intérêts politiques ou financiers, nous voulons juste le meilleur pour le sport et les pilotes. »
Romain Grosjean occupe son poste actuel au syndicat des pilotes depuis maintenant quelques années. Selon lui, l’union a toujours prévalu avec ses homologues, sauf pour deux sujets bien précis.
« Depuis que je suis en F1, les pilotes ont toujours été de la même opinion, sauf sur un seul sujet – le calcul du poids standard d’un pilote à 80 kilos. Felipe Massa était contre nous tous, bien sûr. »
Le Brésilien était en effet l’un des pilotes les plus légers du plateau, et cette règle ne lui aurait pas profité.
« Il y a eu aussi le halo » se souvient soudain Romain Grosjean.
« Cela a vraiment créé deux camps, un pour, un contre. »
« Sur le reste des sujets, nous sommes à 100 % sur la même opinion, nous poussons tous pour la même chose, et c’est assez impressionnant de voir que nous sommes tous sur le même bateau pour avoir un meilleur spectacle. »