Romain Grosjean pense qu’il est en tête de liste des patrons d’équipe si une opportunité se présentait de piloter en Formule 1 cette saison.
L’ancien pilote Haas F1 se trouve actuellement aux États-Unis, pour tester la monoplace d’Indycar qu’il pilotera en 2021 sur les circuits routiers.
Mais Grosjean estime que la situation liée au Covid-19, dans laquelle des pilotes peuvent avoir à manquer une ou deux courses s’ils contractent le virus, est une opportunité potentielle.
"De tous les pilotes qui n’ont actuellement pas de baquet de titulaire, Kevin Magnussen, Alex Albon et moi sommes les plus expérimentés. Nous savons tous comment se comporte une F1 moderne. Alors oui, je m’attendrais à ce que l’un de nous reçoive un appel," estime le Français.
Dans le même temps, le pilote de 34 ans admet que sa carrière à temps plein en Formule 1 est presque certainement terminée.
"A moins de recevoir un appel de Ferrari, Mercedes ou Red Bull, ce qui est improbable, je ne reviendrai pas en F1 pour faire le nombre."
C’est donc le moment idéal pour peut-être entrer en contact avec certains de ses anciens rivaux en F1 et enfin nouer de vraies amitiés plutôt que de la camaraderie.
"Il n’y a que 20 pilotes en Formule 1 et tout le monde veut obtenir un contrat avec la meilleure équipe."
"Dans une telle situation, il est difficile d’être ami avec quelqu’un. Mais une fois votre carrière terminée, la relation avec les pilotes peut changer. Vous avez les mêmes passe-temps, vous avez voyagé ensemble et vécu beaucoup de choses ensemble, alors vous devenez certainement copains."
"Mais quand vous êtes en compétition avec quelqu’un, vous voulez prendre sa place. J’ai une excellente relation avec Sebastian Vettel - je le respecte profondément - mais nous ne pouvons devenir amis que maintenant," ajoute Grosjean.
"Quand il était chez Ferrari, qu’est-ce que je voulais ? Sa place. Si j’avais reçu un appel de Ferrari, qu’aurais-je fait si j’avais été ami avec Sebastian ? Je le rappellerais et lui dirais de faire attention ?"
"Donc dans une telle situation, c’est difficile. Quand on est en Formule 1, on respecte son adversaire, mais l’amitié ne peut commencer qu’après la fin de sa carrière."