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Grosjean : Une F1 ne tiendrait pas trois tours sur un circuit IndyCar

Et la Dallara n’est pas à sa place sur un circuit comme le COTA

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Romain Grosjean est arrivé en IndyCar l’année dernière après dix saisons de F1. Le nouveau pilote Andretti Autosport était évidemment affûté, mais a toutefois dû adapter sa condition physique aux contraintes spécifiques du championnat nord américain.

En effet, l’IndyCar représente de plus grandes contraintes physiques pour les pilotes comme l’explique le Français. Malgré des forces moindres qu’en Formule 1, une course au volant de la Dallara IR18 draine davantage l’énergie des pilotes.

"Oui il a fallu changer la préparation, l’IndyCar est plus physique que la F1" a confirmé Grosjean dans une interview exclusive avec Nextgen-Auto.com

"Pour la nuque, c’est moins dur parce qu’il y a moins de forces latérales. Mais il fait chaud, les courses sont longues, il n’y a pas de direction assistée et les circuits sont bosselés."

"On n’a pas le droit à l’erreur. Une course IndyCar est beaucoup plus dure. On finit une course d’IndyCar, on n’est pas prêt à repartir. Alors qu’à la fin d’un Grand Prix de F1, vous m’en remettiez un deuxième derrière je le faisais sans problème."

Les circuits, une autre différence flagrante

Avoir quitté les circuits de Grade 1 de la FIA pour les pistes de l’IndyCar a été un autre choc pour Grosjean. Cependant, bien que les circuits plus traditionnels outre-Atlantique soient souvent d’un standard moindre, ils représentent un plus grand défi, et une belle récompense qui va avec.

"Road America et Mid Ohio mériteraient un nouvel asphalte, pas parce qu’ils sont bosselés mais parce que ça manque de grip. L’asphalte est vieux et il n’a plus de grip donc ça réduit le plaisir dans certains virages."

"Les circuits sont difficiles, on n’a pas le droit à l’erreur car sinon on termine dans l’herbe, dans le mur ou dans le bac à graviers. Donc ça, c’est top. Mais on ne pourrait pas faire rouler une F1 sur un circuit d’IndyCar, elle ne tiendrait pas trois tours."

"Et à l’inverse, une IndyCar sur un circuit typé F1 comme le Circuit of the Americas à Austin, ça ne va pas. C’est trop rapide, c’est trop large et trop parfait, et c’est ennuyant. Le circuit n’est pas fait pour ça, la voiture est trop lourde, trop pataude, sans aéro, et ce n’est pas fait pour l’IndyCar."

L’ancien pilote Haas F1 connaissait déjà l’exercice des circuits urbains mais a découvert de nouveaux tracés en ville, souvent plus bosselés. Selon Grosjean, les IndyCar pourraient être plus rapides que des Formule 1 sur certains circuits ou certaines parties de tracés.

"Les circuits urbains, c’est génial. C’est drôle, il faut faire avec et s’habituer. Mais les voitures ne sont pas pataudes dans les virages rapides. Elles ont de l’aérodynamique, même si en venant de la F1, elles n’en ont pas beaucoup."

"Sur les circuits en ville, je pense qu’elles vont plus qu’une F1. Elles tournent mieux, elles ont plus de grip mécanique, les pneus sont très bons, et il y a des sections dans lesquelles on va plus vite qu’en F1."

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