Romain Grosjean a confirmé qu’il travaillera avec sa psychologue pour surmonter les effets de son accident dans lequel il a failli perdre la vie.
Grosjean est parfaitement conscient qu’en raison de la nature violente de son accident du Grand Prix de Bahreïn, et qu’aucune information sur son état de santé n’a été relayée pendant près de trois minutes, des membres de sa famille et ses proches ont pu souffrir.
"Qu’est-ce qui est le plus dur ?" s’interrogeait Grosjean ce week-end. "Pour moi, ce n’est pas ce que j’ai vécu, c’est ma vie, mon travail et le risque que nous prenons, mais c’est ce que je fais subir aux gens - ma famille, mes parents, ma femme, mes enfants, mes amis."
"Pendant deux minutes 43 secondes, ils ont pensé que leur ami, leur mari, leur père était mort, et c’est ce sur quoi je travaille parce que c’est ce qui m’a fait pleurer, d’avoir fait souffrir les gens à ce point."
Grosjean, rentré chez lui en Suisse, reconnaît que pour qu’il puisse faire un retour en sport automobile, il est essentiel d’être dans le bon état d’esprit.
"Le travail avec le psychologue ne s’est pas arrêté en fait. Depuis huit ans, nous travaillons ensemble. Elle m’a dit qu’il y aura des choses post-traumatiques, que nous devons donc les traiter très tôt."
"Nous n’avons pas eu de mauvaises surprises. Jusqu’à présent, je n’ai pas fait de cauchemars, je n’ai pas eu de flashback. Je peux vous parler de tout très calmement, et le fait que j’ai fait souffrir des gens, c’est ce sur quoi nous allons travailler."