Le Grand Prix d’Italie a été semblable aux précédents pour Haas F1, dont la VF-23 souffre bien trop de la dégradation pneumatique pour espérer quoi que ce soit en course. Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen terminent ainsi aux deux dernières positions des voitures ayant terminé, à un tour du vainqueur Max Verstappen.
"Le départ a été le seul point positif pour être honnête, le seul moment de plaisir après ce travail très dur," a déclaré Hülkenberg, qui dépassait en effet Fernando Alonso lors du premier tour pour occuper un temps la dixième place, avant de lentement glissée vers la 17e au drapeau à damiers.
"Nous n’avions pas de performance, pas d’équilibre et pas de bonne gestion des pneus, donc c’était un travail difficile. Franchement, nous étions loin de mériter des points ce week-end. Je pense qu’à Zandvoort, nous avions fait quelques progrès, mais ils ont été en quelque sorte cachés par les circonstances de la course, mais je pense que le rythme allait dans la bonne direction. Zandvoort a beaucoup de force descendante, Singapour aussi, donc je pense et j’espère que les choses reviendront à la normale et que nous pourrons au moins être compétitifs dans le milieu de peloton."
18e et dernier de l’épreuve, Magnussen appelle son équipe à réagir après cette énième contre-performance.
"C’était probablement la pire course, car nous n’avions aucun rythme, les pneus se dégradaient et il n’y avait pas d’équilibre. Nous avons une pente raide à remonter. C’est vraiment déroutant parce qu’en EL3 nous étions septième, et aujourd’hui nous étions les plus lents avec une grande marge. Il n’y avait tout simplement pas de rythme, nous devons redresser la barre."
Günther Steiner faisait évidemment le même constat que ses pilotes après la course.
"Il n’y a pas grand-chose à dire, si ce n’est que la voiture n’est pas assez rapide. Vous essayez toujours de faire de votre mieux, mais la voiture n’est pas performante et c’est là que vous vous retrouvez quand vous ne pouvez pas être compétitif."