Kevin Magnussen a connu un début de saison difficile sur le plan physique. Le pilote Haas F1 roulait en IMSA l’an dernier et reconnaît qu’il manquait de préparation lorsqu’il a repris le volant d’une Formule 1, pour les essais hivernaux de Bahreïn.
"La chose la plus difficile a été mon cou parce que vous pouvez entraîner votre cou, mais cela ne vous rend pas apte à conduire une voiture de F1" explique Magnussen, dont le cou avait souffert notamment à Djeddah.
"Vous pouvez faire tout l’entraînement que vous voulez sur votre cou, je l’ai fait dans le passé, mais vous montez dans la voiture et cela ne fait aucune différence. Vous êtes toujours complètement détruit après le premier jour dans la voiture, donc les deux premières courses ont été assez dures pour le cou."
Le Danois est rassuré de ne pas devoir piloter une monoplace d’ancienne génération, car il explique que les F1 d’avant 2022 étaient plus violentes pour le cou, du fait d’une vitesse en virage bien plus élevée.
"Non, heureusement non, elles sont un peu moins physiques, parce que la vitesse en virages est un peu plus lente et cela aide. Mais elles ne sont pas beaucoup plus lentes, seulement un peu, et ça aide un peu. Je suis content de ne pas être dans une des vieilles voitures !"
Son préparateur physique avait jugé après Djeddah que Magnussen aurait besoin de trois mois pour être parfaitement au niveau. Le principal intéressé confirme, deux semaines plus tard, qu’il lui faudra encore environ deux mois pour être parfaitement préparé, en dépit d’un entraînement pourtant sérieux avant de revenir.
"Je pense qu’il me reste encore deux mois, maintenant que j’ai eu un mois pour être à nouveau un pilote de F1 et m’entraîner à fond, vivre la vie de la F1 où vous vous entraînez tous les jours et vous concentrez sur votre forme physique. Non pas que je ne me sois pas du tout entraîné l’année dernière, mais c’était beaucoup moins que lorsque j’étais pilote de F1."